Il a déclaré que la réconciliation nationale est inattaquable. C'est sous le slogan «la charte pour la paix et la réconciliation, un atout national pour le développement économique», que le ministre du Commerce, M.El Hachemi Djaâboub a réuni hier les responsables et les cadres de son secteur. Censée essentiellement débattre les questions économiques qui préoccupent actuellement le citoyen algérien, entre autres l'augmentation du sucre à la veille du Ramadan, la réunion a été consacrée en grande partie au débat sur le projet de la charte. En préambule, le ministre a marqué brièvement une pause pour s'expliquer sur les sujets d'ordre économique. A la question du sucre, ce dernier a tenu à réitérer ses propos pour dire que cette augmentation n'a aucun lien avec l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec l'UE. «Il est fort possible qu'elle soit due à l'augmentation des frais de transport», a-t-il estimé en affirmant toutefois que le marché national est trop influencé par le marché international. Quant à la question de la régulation des marchés et le contrôle économique, objet de la rencontre, le ministre sans tarder sur ce point a survolé les étapes. Il s'est contenté de dire qu'un laboratoire de contrôle de la qualité sera ouvert prochainement à Sidi Abdallah, et que la DCP sera renforcée par le recrutement de 1500 universitaires. Ensuite, le militant fidèle du MSP, a préféré consacrer son allocution au projet de la charte, qu'il qualifie de «projet inattaquable». Il s'agit, selon lui, de l'intérêt de la République, celui d'instaurer la paix dans le pays. Mandaté à expliquer le processus du président, ce dernier s'est mis à développer attentivement le contenu de la charte pour écarter toute ambiguïté sur le sujet. «En optant pour le «oui», le peuple reconnaît officiellement le travail mené par les forces de l'Armée nationale et mandate le président pour prendre des mesures et instaurer la paix dans le pays», a-t-il précisé. Voulant sensibiliser ses responsables autour de la charte, le ministre a appelé ces derniers à mettre de côté les divergences politiques et les revendications sociales et à se consacrer au soutien de la charte. «La charte n'est pas un acte administratif, mais c'est un travail de proximité», a-t-il souligné. A travers cette déclaration, ce dernier a fait comprendre que la charte interpelle chaque personne à contribuer pour instaurer la paix et promouvoir le développement économique. Parlant toujours du pardon, Djaâboub a déclaré sur ce passage que «des milliers de repentis ont adhéré à la démarche du président alors qu'ils sont toujours sous mandat de dépôt».