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Un secteur honteusement à la traîne
TOURISME EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 24 - 09 - 2005

Malheureusement c'est la triste réalité aujourd'hui.
Sur le plan méditerranéen, nous sommes les derniers, alors qu'à la fin des années soixante et jusqu'à la moitié des années soixante-dix, l'Algérie était une destination aussi bien lotie et aussi prisée que des pays tels que la Turquie des généraux, l'Egypte de Nasser, la Croatie de Tito, Chypre de Makarios, la Grèce des colonels, le Portugal de Salazar... En 2005, tous ces pays ont rattrapé leur retard et nous dépassent largement. On nous ressasse à chaque fois «que ce n'était pas une priorité pour nous et que pour la Tunisie c'était le cas !».
Le bon Dieu et la nature ont doté notre pays d'un riche gisement touristique millénaire d'une beauté variée et exceptionnelle. C'est un don du ciel, mais quel a été l'apport des hommes? C'est-à-dire, ceux qui incarnent l'Etat depuis les années soixante-dix. De subterfuges en faux-fuyants, on a toujours brandi le slogan désuet «ce n'est pas la priorité de l'heure!» ce sera peut-être le jour où la lune deviendra une destination touristique de masse! L'alunissage de groupe de touristes incitera enfin nos pouvoirs publics à prendre une fois pour toutes le taureau par les cornes pour s'occuper sérieusement de ce secteur qui a glissé à travers la trappe des oubliettes depuis près de 3 décennies. Ce qui est navrant et fort regrettable c'est qu'au début des années 70, la politique touristique et les grands schémas directeurs tracés n'avaient rien à envier à ceux de beaucoup de pays actuellement bien développés sur le plan touristique. Seulement ces derniers les ont bien appliqués et entièrement achevés, en s'appuyant sur la construction d'une infrastructure hôtelière nouvelle et de qualité.
Au début des années soixante-dix, l'Algérie parachevait la construction de sa belle infrastructure hôtelière balnéaire et saharienne grâce à un ministre éclairé, ancien instructeur au sein de l'école des cadres du Malg de Boussouf à Oujda et un architecte de génie Fernand Pouillon . En parallèle, afin de prendre en charge efficacement et professionnellement ces hôtels, une escouade de jeunots était envoyés en formation hôtelière principalement à Vichy et Thonon les Bains (France) et à Glion (Suisse). Et en 1976, aux Tagarins (Alger) s'ouvrait l'Institut supérieur du tourisme et de l'hôtellerie qui a formé une ribambelle de cadres depuis un quart de siècle déjà mais mal utilisés. La Sonatour gérait les hôtels et l'ATA était chargée du réceptif pour les circuits touristiques et excursions à travers le pays. C'est ainsi qu'une douzaine de jeunes princesses européennes en 1971 vinrent visiter Alger, Tipaza et Bou-Saâda. La chanteuse Françoise Hardy participant à un raid saharien dans le M'zab a été mêlée à l'inauguration de l'hôtel Marhaba à Laghouat. Jadis un bijou, aujourd'hui décrépi. En 1975, la société Amora moutarde, récompensa 600 de ses meilleurs vendeurs à travers un incentive tour (voyage de stimulation) pour un long week-end de pentecôte à Tipaza Matarès plus la visite d'Alger et La Casbah qui n'était pas encore tombée en ruine!
Bérézina
La promotion touristique de l'Algérie de cette époque-là était le sacerdoce d'une «grande dame» du tourisme qui avait donné ses titres de noblesse à la destination « Algérie » avec beaucoup de savoir-faire, de passion, de disponibilité et d'entregent. C'était une interlocutrice de talent qui s'imposait par sa prestance et son érudition face aux étrangers. Sous sa houlette, une revue promotionnelle de qualité était éditée. C'étaient les années lumière aux antipodes de la promotion touristique faite de nos jours. Les faibles capacités hôtelières (15.000 lits balnéaires) et celles du Sud (3600 lits sahariens) étaient largement insuffisantes pour juguler la très forte demande émanant de l'étranger. Naguère, le logo des affiches promotionnelles de l'Algérie était le heurtoir de la porte de la mosquée Sidi Boumediene de Tlemcen. Le slogan était «Algérie portes ouvertes» et «Algeria, so near, so far» l'Algérie des sixties avait atteint son nirvana jusqu'en 1975 où des charters de Suédois entre autres atterrissaient à Dar El beida. A partir de 1976, elle entamait sa «berezina» jusqu'à nos jours. Le mot tourisme était galvaudé et trempé à toutes les sauces, on a tout fait sauf du tourisme pendant les 3 dernières décades. Parc hôtelier sénescent déliquescent. Plages polluées à 60% pour la santé, 40% pour le ministère du tourisme. Zones d'expansion touristique détournées, détériorées par des constructions à l'architecture hideuse , absence totale de classification des hôtels constellés d'étoiles de la médiocrité! l'opprobre et l'anathème ne doivent pas être jetés sur les différents départements ministériels passés du tourisme, impuissants malgré eux mais sur l'état qui a toujours négligé ce secteur, vitrine exportable du pays en lui attribuant à chaque fois des budgets insignifiants. La culture, qui plus est, secteur complémentaire est logée à la même enseigne! En 1976, la charte nationale accordait la priorité au développement du tourisme interne en faveur des nationaux au détriment du tourisme international. par des voeux pieux, et des propos creux et démagogiques, la charte dégageait des orientations en faveur du bien-être des Algériens qui vivaient sous une dictature et sous une pénurie éhontée de produits alimentaires tels que le beurre, l'huile, la patate. Les cadres de la nation se trituraient les méninges pour se débrouiller une plaquette d'oeufs et rentrer fièrement les bras chargés, chez eux, en fin de journée afin de déguster une bonne omelette ou des oeufs durs à la mayonnaise!
L'obsolescence et l'impéritie ambiante du secteur hôtelier nous incitent à relater des anecdotes authentiques vécues et inédites afin d'illustrer la décrépitude des services et le laisser-aller de l'Etat. En juillet 1977, le guide d'Altour accompagnant un groupe de 40 touristes français à travers la Kabylie et l'est algérien ne s'attendait pas à vivre les moments les plus invraisemblables et les plus pénibles de sa vie en tant que guide, en arrivant à l'hôtel les Hammadides à Tichy - Béjaïa qui grouillait de touristes nationaux. A la réception, il avait reçu une douche froide, en pleine canicule, on l'informa que l'hôtel était complet et qu'il n'y avait pas de réservations du groupe. Le guide exhiba alors le télex de réservation et la confirmation par retour de l'hôtel, faite 3 mois avant (les agences de voyages européennes confirment les arrivées de leurs touristes entre 3 et 6 mois à l'avance). Le guide fatigué par le voyage leur a demandé de voir le directeur. Celui-ci l'a reçu et lui a expliqué qu'il était désolé, que l'hôtel était complet et que le groupe de touristes n'avait qu'à continuer sa route sur Sétif ou Jijel. Le guide lui rappela que son groupe a payé pour passer la nuit à Tichy et visiter la région de Béjaïa et qu'il fallait que la direction de l'hôtel se débrouille pour procurer les chambres réservées, à défaut «je vous laisse le groupe à la réception et vous vous débrouillez alors seuls avec !» le directeur, les yeux perçants tels ceux d'un condor ayant jeté son dévolu sur sa proie, invita le guide à le suivre dans son bureau. Il ferma la porte, et en tête à tête, il ouvrit nerveusement son armoire métallique aux portes grinçantes et dans une ambiance de Far-West, il sortit un fusil de chasse et intime l'ordre au guide «prends ton groupe et continue ton chemin, sinon je te flingue!». Par la suite, le desesperado de directeur s'est retrouvé dans les années 80 à la tête de l'hôtel Souf El Oued, où il a asséné un coup de poing à un officier du Darak local, en civil, venu, selon ses dires, frimer et importuner les dames touristes!
En automne 1977, à la fin d'un éductour (voyage de reconnaissance) dans les oasis sahariennes d'une semaine en faveur de 28 directeurs et chefs d'agences de voyages du sud de la France, qui leur a plu énormément, la dernière nuit a eu lieu à l'hôtel des Sables d'Or de Zeralda, la direction a été destinataire d'un courrier de sensibilisation lui précisant l'objectif d'un voyage d'étude à caractère promotionnel. A l'arrivée, à la suite de la remise des clés des chambres aux invités d'Altour (à ce propos, la Tunisie et le Maroc invitent chaque année près de 500 responsables d'agences de voyages d'Europe). Une directrice d'agence de Montpellier était revenue perturbée et choquée. Elle avait chuchoté quelques mots à l'oreille d'une autre responsable en lui demandant s'il y avait deux lits dans sa chambre car la sienne se trouvait dans un état épouvantable. Aussitôt, nous nous sommes dirigés vers sa chambre. Dès que nous l'avions ouverte, une odeur pestilentielle nous happait les narines. Héraclès qui avait nettoyé les écuries d'Augias aurait reculé devant le spectacle incroyable, pour une opération promotionnelle de l'Algérie touristique il faut le souligner, la cuvette des toilettes était bouchée et remplie à ras d'excréments flottants. Dégoûtant, répugnant, désarçonnant ! Que faisaient le directeur et le sous-directeur de l'hébergement avant l'arrivée du groupe ? Incapable de préparer et de vérifier l'état des 28 chambres en basse saison (octobre 77) selon l'usage fait dans la profession, pour la circonstance, les chambres devraient être garnies d'un bouquet de fleurs, d'une corbeille de fruits et d'une bouteille d'eau minérale. La malheureuse dame de Montpellier n'en croyait pas ses yeux. Et dire qu'on l'avait invitée pour voir la beauté de l'Algérie et le confort de nos hôtels ! Elle s'attendait à une corbeille de fruits, elle a eu droit à une corbeille de défécation ! Cette honteuse situation anticipait sur la projection d'un célèbre film italien d'Ettore Scola à l'autodérision très fine qui a été projeté quelques mois après les écrans des cinémas d'Alger affreux, sales et méchants... Au printemps 1993, un séminaire sur le tourisme était organisé à Ghardaïa sous l'égide du ministère concerné et présidé par le responsable du secteur, originaire de la région.
Legmi ou Whisky?
Pendant l'intervention du président de la Fédération nationale des hôteliers et des restaurateurs (FNHR) qui développait une remarquable rétrospective sur les entraves survenues dans le secteur hôtelier et qui le freinaient dans son essor, le ministre d'une gestuelle méprisante grommelant quelques mots «passons, passons, nous connaissons déjà cela» ! L'intervenant, un ancien de Vichy, aujourd'hui à la tête d'un Tour Operator étatique en Algérie a été décontenancé et termina perturbé son exposé. A la fin, notre docte de ministre ne trouva pas mieux que de faire cette suggestion saugrenue : «vous avez évoqué le problème de la pénurie de Whisky due aux surtaxes fiscales et à la difficulté de son importation, vous n'avez qu'à proposer aux touristes étrangers, le Legmi!» (une eau de vie à base de fermentation de dattes, fabriquée artisanalement et hors normes dans le sud notamment dans le Souf.
Les plans décennaux de développement 2001-2010 et 2004-2013 du ministre du tourisme:
- Celui de 2001-2010, ouvrage de 78 pages, intitulé «Eléments de la stratégie de développement durable du tourisme en Algérie»
- Celui de 2004-2013, ouvrage de 34 pages, malingre par sa consistance, démontre que la 1re projection 2001-2010 est restée engluée, comme de coutume, dans les méandres et les turpitudes que vit le secteur. La 2e projection 2004-2013 connaîtra le même sort, elle se trouve dans l'impasse.
Ces deux projections ont fait un état des lieux, non exhaustif, très instructif et riche en propositions concrètes à même de «secouer» ce secteur en «jachère» depuis trente années. Néanmoins, le maigre volume de leur contenu dénote que 2 ou 3 personnes maximum, aux compétences avérées qui y ont travaillé mais acculées et limitées dans le temps (probablement un mois ou deux maximum).
Alors que le grand retard accumule la détérioration des infrastructures hôtelières anciennes, les nouvelles non conformes et du ressort du privé, à l'architecture affreuse, à l'ameublement et au décor général de mauvais goût, la mentalité réfractaire au réceptif des étrangers, l'absence de culture touristique (population et collectivités locales entre autres), fait que ces deux ouvrages d'analyses pertinentes et de projections réalistes méritent d'être revues, améliorées et enrichies par une équipe compétente pluridisciplinaire (une douzaine de cadres motivés et au savoir-faire, mais pas des marginalisés aigus), à laquelle il faudrait accorder tout le temps nécessaire, 1 semestre au minimum pour pouvoir dégager une projection décennale consistante, détaillée et bien argumentée (34 et 78 pages, c'est chétif). Le pays de pasteur, rien que pour son programme marketing / promotion touristique annuel, a édité bon an mal an un pavé de 300 pages auquel auront participé une foultitude de personnes. En somme, il nous faut préparer, (en 2006? des assises nationales sur le tourisme algérien (passé, présent, futur). Ce pauvre secteur a évolué à l'image de la danse du Tango argentin, un pas en avant, trois pas en arrière. L'actuel ministre du Tourisme affirme récemment que l'Algérie a la chance de pouvoir bénéficier de l'expérience de nos deux voisins maghrébins en évitant de faire les mêmes erreurs.
Doux euphémisme, car chez eux, leur tourisme n'a jamais atteint un tel degré de détérioration et de laisser-aller ; optons pour la même volonté politique et pour la même stratégie de développement touristique que la Tunisie et le Maroc avec leurs erreurs incluses, et l'Algérie sera enfin considérée vers 2020 comme une destination de 1er choix, figurant sur près de 5000 brochures et catalogues de tourisme européens. En 1975, notre pays figurait sur une centaine de brochures, en 1989 sur une cinquantaine, aujourd'hui sur 2 ou 3 catalogues. Le succès d'une destination touristique se mesure à l'aune du nombre de publications touristiques étrangères qui l'incluent et non pas au nombre d'entrées aux frontières, trompeur et peu crédible. Par contre le responsable du secteur touristique avait souligné récemment que des demandes d'investissement (458 environ) n'étaient pas à considérer comme des investissements. Car ses services avaient balancé que 150.000 lits allaient être réalisés d'ici 2015 où? comment? par qui? avec quel argent? Sans aucune précision, on a eu tendance à additionner les demandes d'investissement hôteliers en souffrance auquel on a rajouté le groupe Mehri-Accor.
150.000 lits! mesure-t-on que ce nombre est colossal et irréalisable? Soyons sérieux, la France coloniale nous a laissé 6000 lits en 1962, l'Algérie en a construit 54.000 lits en 43 ans d'indépendance! Ce qui explique notre scepticisme. Sans être défaitiste, nous ne verrons guère plus de 20.000 lits nouveaux à l'horizon 2010 et pas plus de 40.000 lits supplémentaires à l'horizon 2015.
A ce rythme, dans l'indolence et dans la tiédeur ambiante, voire dans l'insularité dans laquelle végète le secteur touristique, 15.000 lits seulement seraient réalisés fin 2010 et 30.000 autres fin 2015. On se complaît encore aujourd'hui à donner des projections chiffrées sans conviction, peu crédibles, et parfois insensées. Nous serions, ô combien comblés et heureux, avec nos anciens confrères, de nous tromper d'analyse et que les 150.000 lits seront entièrement réalisés et ouverts au touristes nationaux et étrangers fin 2010.


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