En l'absence de la moindre information sur les négociations actuelles entre la FAF et les potentiels sélectionneurs susceptibles de succéder à Rabah Madjer à la tête des Verts, «pour des raisons logiques», les spéculations continuent... et les démentis avec. Après les «faux bonds» de Halilhodzic et Renard, trois nouveaux noms viennent s'ajouter à la longue liste de techniciens qui seraient dans le viseur du premier responsable de la FAF, Kheireddine Zetchi. Il s'agit, dit-on, de l'Allemand Gernot Rorh, qui a drivé le Nigeria lors du dernier Mondial - élimination au premier tour -, le Suisso-Bosniaque Vladimir Petkovic, huitième de finaliste avec la Suisse en Russie, et finalement le Néerlandais Bert van Marwijk, qui a quitté son poste de sélectionneur d'Australie après son élimination au premier tour du tournoi planétaire. Mais ce dernier a vite fait de couper court et mettre fin aux rumeurs. Le technicien de 66 ans, qui avait qualifié l'Arabie saoudite pour le Mondial-2018 avant de prendre en catastrophe la barre technique de l'Australie durant les phases finales, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère dans une brève déclaration au site Goal, hier. «Non, je n'ai pas été approché», a-t-il déclaré de manière catégorique. Aux dernières nouvelles, Bert van Marwijk souhaiterait accompagner son gendre, Mark Van Bommel, qui vient d'être engagé pour la première fois de sa carrière en tant qu'entraîneur à la tête du PSV Eindhoven. S'agissant de Gernot Rorh, il est utile de rappeler - juste brièvement - qu'il a participé à deux coupes d'Afrique des nations en 2012 - quart de finaliste avec le Gabon - et en 2013 - éliminé au premier tour avec le Niger - avant de prendre les commandes de la sélection nigériane. Les critères fixés par Zetchi dans le choix du nouveau sélectionneur national semblent bien réunies dans cette piste de Rorh, mais aucune information «officielle» ni de la FAF ni du concerné, n'est à mettre sous la dent. A moins qu'il s'agirait d'une simple idée qui a fait son chemin au point de devenir «une info à consommer». C'est d'ailleurs le même cas pour le sélectionneur de la Suisse, Vladimir Petkovic. Cependant, et concernant ce cas, le concerné s'est montré intéressé par le fait de rester au sein de la sélection helvétique avec laquelle il a réalisé de très bons résultats. Poursuivre son travail avec une certaine stabilité ne serait certainement pas refusé par les responsables de la Fédération suisse. Pour le moment, les seules certitudes pour le successeur de Madjer c'est qu'il ne sera pas algérien et ne sera forcément pas français, à en croire certaines sources. Enfin, il faut bien reconnaître que le mutisme des responsables de la Fédération algérienne de football sur les négociations avec les sélectionneurs potentiels est bien compréhensible. Car, d'une part, cela éviterait la surenchère et, d'une autre, barrer la route aux «mauvaises langues» qui le feraient fuir de chez les Verts. Il ne reste plus qu'à attendre au moins la prochaine réunion du Bureau fédéral de la FAF, prévue à la fin du mois en cours, pour avoir plus de détails et pourquoi pas carrément connaître le nom du nouveau patron des Verts, qui doit débuter par le match des éliminatoires de la CAN contre le Gabon, au mois de septembre.