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L'observatoire de surveillance est né
DESERTIFICATION
Publié dans L'Expression le 02 - 10 - 2005

Selon le ministre de l'Environnement, plus de 7 millions d'hectares sont menacés .
Autant pour cette raison propre à l'Algérie et d'autres raisons dans plusieurs pays, l'Organisation des Nations unies a élaboré en 1994 une convention pour la lutte contre la désertification que l'Algérie a ratifiée en 1996. A son tour, l'Etat a lancé un Programme d'action national (PAN) dans ce sens, qu'il a validé en 2003. Ce programme vise la mise en place d'un réseau national des observatoires de surveillance de la désertification et sa connexion aux réseaux internationaux (Africagis, Africaeis, etc.). C'est du 26 au 28 septembre 2005 qu'a eu lieu un séminaire national à Djelfa avec le concours de la wilaya, du Haut Commissariat au développement de la steppe (Hcds) et du centre universitaire, dans le but de concrétiser ce programme ambitieux. D'abord, parce que la question de la désertification est devenu d'actualité en raison des déséquilibres que ce phénomène pourrait induire pour l'écosystème. Ensuite parce que l'Algérie n'a de méditerranéen que sa façade dans le littoral. Sinon la majeure partie de la superficie est ni steppique ni désertique, donc aride et semi-aride. Celà est dû à divers facteurs parmi lesquels les variations climatiques imputables au relief de la partie nord de la steppe, l'Atlas tellien et ses chaînes de montagnes qui obstruent le passage des perturbations océaniques et marines porteuses de pluie vers l'intérieur du pays. C'est ainsi que le climat se dégrade à mesure que l'on avance dans les profondeurs du pays. L'activité humaine n'est pas également sans provoquer une dégradation de la biodiversité. La surexploitation des terres se traduit par des labours intensifs en zones steppiques. En plus de l'érosion éolienne qui constitue certes, une cause désertifiante accrue, l'homme s'adonne impunément au compactage des terres de labours empêchant du coup l'infiltration des eaux de pluie nécessaires à la remontée biologique. Le pacage immodéré, l'irrigation excessive et sans drainage, induisent une salinisation du sol et aboutissent par conséquent à la stérilité de la terre. Enfin, le surdosage du sol en produits phytosanitaires participe également à la rupture de l'écosystème. Par ailleurs, le programme de mise en défends que le Hcds a initié depuis deux années dans les zones steppiques afin de favoriser la repousse de la couche végétale, n'est pas scrupuleusement observé par les maquignons itinérants. Il serait donc bénéfique de revenir à cette technique en l'accompagnant évidemment d'un plan de nourriture de secours en direction des éleveurs d'ovins pour préserver le cheptel national.

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