Des rendez-vous qui s'avèrent importants puisqu'il sera question de clarifier les positions des uns et des autres sur l'échéance de la présidentielle de 2019. Les partis vont reprendre en force leurs activités. Nombre d'entre eux se sont éclipsés durant cet été pour mettre de l'ordre dans leurs affaires organiques. Des congrès, des conseils sont inscrits dans l'agenda de plusieurs formations politiques. Des rendez-vous qui s'avèrent importants puisqu'il sera question de clarifier les positions des uns et des autres sur l'échéance de la présidentielle de 2019. C'est le cas du front El-Moustakbel qui s'attelle à élaborer la feuille de route de son congrès. «Nous avons finalisé le 21 juillet dernier les congrès des wilayas et nous préparons le congrès national qui aura lieu du 27 au 29 septembre prochain», a affirmé le chargé de communication du parti, Raouf Maâmri. L'ex- candidat malheureux à la présidentielle de 2014, Abdelaziz Belaïd, entoure toujours le doute sur sa participation ou non à la prochaine présidentielle. La décision sera, sans doute, dégagée à l'issue du congrès du parti. Le parti de Belaïz n'est pas le seul à temporiser. Le Mouvement populaire algérien de Amara Benyounès, qui ne laisse aucun doute sur son soutien au président de la République, ne veut pas anticiper les choses. L'ancien ministre du Commerce compte se prononcer sur cette question lors du conseil national du parti prévu en septembre. Contrairement à ses alliés qui lancent des appels incessants à la candidature du président pour un nouveau mandat, Benyounès attend la décision du chef de l'Etat pour mener une campagne tambour battant. Le parti de Tajamou Amal El Djazair, TAJ n'est pas aussi très impliqué dans cette pré- campagne. Amar Ghoul qui a réduit ses activités ces derniers temps compte revenir en force lors de son congrès qu'il tiendra après la rentrée sociale. Le soutien de la candidature du président Bouteflika sera l'une des principales résolutions du congrès du parti. Le parti majoritaire du FLN qui était le promoteur de cette initiative va encore le réitérer lors de son comité central prévu en octobre prochain. Le mouvement Ennahda de Filali Ghouini prépare également son congrès prévu en novembre prochain. Ce parti islamiste qui penche tantôt pour l'opposition, tantôt pour la coalition va, sans doute, fixer sa boussole en apportant probablement son soutien à la candidature du président. Ce qui est certain est que l'horizon va se dégager durant le dernier trimestre de l'année en cours. En attendant la rentrée sociale, les partis se consacrent à mettre de l'ordre dans leurs affaires et mobiliser leurs bataillons avant que le compte à rebours ne commence. Le Front des forces socialistes, le Rassemblement pour la culture et la démocratie, le Mouvement de la société pour la paix ainsi que la formation de Djaballah et le mouvement El Binaa ont déjà tenu leur congrès au courant de cette année. Ce qu'il faut retenir est que l'année 2018 a été celle de la remise à niveau pour les formations politiques avant de se lancer en grande pompe dans la compétition électorale. Pris par cet agenda et pressés par l'échéance politique d'avril prochain, plusieurs partis ont sacrifié cette année l'activité traditionnelle de l'université d'été pour gagner du temps. Ces derniers misent davantage sur le travail de proximité, histoire de baliser le terrain et de renforcer leurs rangs.