Des perturbations semblent marquer la rentrée universitaire. En plus du bouillonnement qui règne au niveau de la faculté des sciences commerciales, le Snapap menace de déclencher une grève dans le courant du mois d'octobre. En effet, un important nombre d'étudiants inscrits à la faculté des sciences commerciales ont saisi, hier, notre rédaction pour dénoncer la décision «arbitraire» du département qui les a recalés sans prendre en compte les examens de rattrapage. Voyant leur avenir menacé, ces étudiants au nombre de 18, ont même saisi les organisations estudiantines, dont l'Ugel. Ces derniers n'ont pas tardé à entreprendre des mesures dans le but de tirer au clair cet agissement antipédagogique qui, sans motif valable, a installé la confusion. Les responsables du département avouant que la décision a été prise sur la base d'une «note». Mais pour l'heure, rien ne justifie réellement l'ajournement des étudiants. De son côté, le Snapap vient de rendre public un communiqué dans lequel il «s' étonne du silence ahurissant du ministère de l'Enseignement supérieur, quant à la gestion des oeuvres sociales dans les cités universitaires». Un point parmi les revendications adressées par le Snapap au ministère de tutelle. Dans l'espoir de forcer la cadence d'une réaction longtemps souhaitée, le syndicat a décidé contre vents et marées de décréter un sit-in devant la direction de l'Onou, lequel est à même de rassembler tous les cadres du Snapap. Ce dernier qui ne semble reculer devant rien, a accusé des cadres universitaires «de falsifications». Ce qui laisse entendre, sans vraiment l'exprimer ouvertement, que le Snapap fait allusion à un «détournement». Une accusation lourde de conséquences qui a installé une totale confusion en cette rentrée universitaire. Mais peu importe, «les oeuvres sociales» qui continuent de susciter la colère des mécontents que ce soit dans le circuit universitaire ou ailleurs comme à l'hôpital Ibn Badis, provoquent des tirs à bout portant sur tout ce qui les gêne. Dans ce contexte, rappelons que l'ancien wali, M.Sakrane, avait reçu dans ses bureaux les responsables du Snapap et avait contribué à démêler une crise qui allait vers l'organisation d'une assemblée générale à la cité universitaire 2000 lits de Constantine. Mais vu le silence des instances concernées, le problème semble une affaire qui rebondit à chaque fois.