Selon un communiqué de l'armée sioniste, un appareil a frappé deux cibles, «un véhicule ayant servi à lancer des ballons incendiaires» et une «brigade terroriste qui lançait des ballons incendiaires» en direction d'Israël. Un drone israélien a frappé hier une base d'un groupe armé dans la bande de Ghaza, blessant deux personnes, ont indiqué des responsables dans l'enclave palestinienne contrôlée par le mouvement islamiste Hamas. La base, près de Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Ghaza, était utilisée par un petit groupe baptisé «Al-Moujahidine». Selon un communiqué de l'armée israélienne, un appareil a frappé deux cibles, «un véhicule ayant servi à lancer des ballons incendiaires» et une «brigade terroriste qui lançait des ballons incendiaires» en direction d'Israël. Des Palestiniens de Ghaza lancent régulièrement des cerfs-volants et des ballons incendiaires vers le sud du territoire israélien, provoquant des centaines d'incendies, en guise de riposte aux attaques de l'armée israélienne et des tirs meurtriers que les soldats de l'Etat hébreu sont vivement encouragés à commettre. Depuis le 30 mars, des Palestiniens manifestent, principalement les vendredis, dans le secteur frontalier entre la bande de Ghaza et Israël, pour commémorer la date à partir de laquelle ils ont été chassés de leur terre avec la création de l'Etat sioniste et également pour dénoncer le blocus israélien imposé depuis plus de dix ans à l'enclave. Au moins 159 Palestiniens ont été tués par l'armée depuis cette date. Un soldat israélien a également péri. Selon des informations de médias israéliens non confirmées, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devait se réunir avec des membres de son cabinet plus tard pour discuter d'une possible trêve avec le Hamas. Les dirigeants du mouvement islamiste se sont réunis à Ghaza vendredi et samedi mais aucun détail n'a filtré de leurs discussions. Celles-ci devaient porter sur des propositions de l'ONU et de l'Egypte sur une possible trêve avec Israël et sur la levée du blocus, selon un responsable du Hamas. Israël, accusé d'imposer une punition collective aux deux millions d'habitants de Gaza, justifie le blocus par la nécessité de contenir le Hamas, à qui il a livré trois guerres depuis 2008. Vendredi dernier, deux adolescents ont été victimes des tirs de l'armée israélienne alors que le gouvernement Netanyahu nargue ouvertement la communauté internationale, impuissante à mettre en oeuvre la motion adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU sur la protection de la population palestinienne face aux exactions des forces armées sionistes.