Une vue de la rencontre Ouyahia-Ghoul Concernant des manifestations pour l'annulation des spectacles culturels, il a fait savoir que «l'état ne manquera pas d' imposer son autorité». Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qui a animé une conférence de presse conjointe avec le président de TAJ, Amar Ghoul, a souligné qu'il a l'espoir que «le nombre de partis qui soutiennent l'appel au président de rempiler pour un mandat supplémentaire sera de plus en plus important durant la semaines prochaine». A propos de supposées pressions exercées par les partis de la coalition présidentielle sur le président de la République pour le forcer à présenter sa candidature à la présidentielle de 2019, Ahmed Ouyahia répond: «Je ne crois pas que le chef de l'état soit une personne sur laquelle on peut exercer la pression.» Pour le secrétaire général du RND, «les partis de la majorité ont le droit de défendre le cinquième mandat et d'appeler le président à briguer un mandat supplémentaire.» «Nous arborons le slogan de la continuité avec fierté», a-t-il encore soutenu. Ahmed Ouyahia a indiqué que «sa rencontre avec la délégation de TAJ, qui est un partenaire politique, a été l'occasion de la coordination entre les deux partis et la confirmation de notre position liée à la défense du cinquième mandat en faveur du président». Concernant le retard accusé dans l'élaboration de la liste des produits qui seront concernés par la taxe supplémentaire provisoire préventive, instituée par la loi de finances complémentaire 2018, Ouyahia a rassuré que cette liste sera rendue finalisée bientôt d'autant plus que cette taxe est un acquis pour l'économie nationale et une réponse à ceux qui nous conseillent d'opter pour l'endettement extérieur, parmi eux le FMI». S'agissant de la flambée des prix de la viande blanche sur le marché national, Ouyahia a plaidé pour «l'augmentation de la production dans le but de réduire la marge des spéculateurs». Concernant des manifestations pour l'annulation des spectacles culturels, il a fait savoir que «l'Etat ne manquera pas d' imposer son autorité pour faire respecter l'ordre public...». Le président de TAJ, de son côté a affirmé que «la position politique des deux partis concernant le soutien d'un autre mandat au profit du président est définitivement tranchée». Amar Ghoul dira aussi: «On est en phase de coordonner nos efforts pour mener la campagne électorale en faveur du président sortant.» «On n'ira pas à cette campagne les mains vides car il y a de nouvelles préoccupations et revendications sociales à satisfaire», a-t-il ajouté. Pour rappel, Ouyahia et le patron du FLN, Djamel Ould Abbès, ont affirmé récemment qu'ils ouvreront de concert et parleront d'une seule voix pour soutenir leur candidat à la prochaine présidentielle, le président Abdelaziz Bouteflika. Les deux responsables ont affirmé lors de la rencontre qui s'est tenue au siège du Premier ministère, qu'ils «ouvreront de concert pour soutenir leur candidat, le président Abdelaziz Bouteflika et lui fournir un appui solide s'il répond favorablement à cette requête». Dans ce cadre, Ahmed Ouyahia a indiqué s'être entretenu avec le SG du FLN en tant que «deux partis alliés () ayant la même orientation concernant le choix national et le but suprême qui est l'intérêt de l'Algérie». Ces dénominateurs communs ont fait que les deux formations politiques adoptent la même démarche vis-à-vis de toutes les questions, y compris la question importante de l'avenir, à savoir la présidentielle, a-t-il ajouté. Le SG du RND a réitéré, dans ce contexte, l'appel lancé par sa formation politique à l'adresse du président Bouteflika «pour se présenter au prochain rendez-vous électoral». «Nous serons, avec d'autres forces, un soutien fort s'il répond favorablement à cette requête», a-t-il affirmé, ajoutant que son entretien avec Djamel Ould Abbès, au siège du Premier ministère, est dû essentiellement à la consécration «d'une grande partie des discussions à l'échange de vues sur la situation du pays en tant que Premier ministre». Et d'ajouter à ce propos: «Je me suis entretenu avec le secrétaire général du parti du FLN qui forme la grande partie de la base du gouvernement au sein de l'APN et au Parlement en général, sur les différentes questions, notamment politiques, économiques et financières et avons relevé l'émergence de signes d'amélioration de la situation.» Il a, à ce sujet, fait part de la programmation d'une autre rencontre avec les partis soutenant le président de la République. Pour sa part, le secrétaire général du FLN a indiqué que les deux partis oeuvraient main dans la main, comme deux alliés stratégiques, avant d'enchaîner: «Nous sommes au fait, plus que quiconque, des acquis réalisés ces 20 dernières années, des réalisations que nous considérons comme un capital apporté au pays.»