Les médecins et maîtres-assistants, affiliés au Syndicat national des praticiens et maîtres-assistants, section de Constantine, ont observé hier une journée de protestation où ils ont dénoncé la mesure de suspension prise à l'encontre de deux de leurs collègues. Une sanction décidée suite aux conclusions de l'enquête administrative déclenchée par le ministère de la Santé, afin de déterminer les circonstances de la mort suspecte de quatre patients transférés de l'hôpital d'Oum El-Bouaghi. Une décision jugée “arbitraire et non fondée” par les médecins grévistes. Selon eux, les membres de la commission dépêchée par le ministère de la Santé n'ont pas pris en considération les conditions dans lesquelles ont été transférés les quatre patients. Pour sa part le directeur du CHU Ibn-Badis a affirmé que sa direction n'a fait qu'exécuter les mesures du ministère de tutelle. Pour le même responsable, la grève décidée par le SNMASM ne peut en aucun cas influer sur le service hospitalier, car 387 médecins, entre conférenciers et résidents, peuvent aisément assurer le bon déroulement du service, a-t-il souligné. Madani R.