L'un des problèmes dont a souffert cette localité de Tizi Ouzou, pourtant facile d'accès, reste celui de l'état des routes. Le réseau routier n'est pourtant pas important. La commune est traversée par le CW 37 qui relie Tizi Ouzou à Tigzirt et un chemin communal long seulement de 9 km. Pour la première route, les travaux d'extension, entamés depuis une année, ont plutôt aggravé le désarroi des usagers, plus particulièrement le tronçon reliant Ouaguenoun à Boudjima. Une année après, il n'est pas encore bitumé. Ce n'est qu'il y a quelques jours, qu'une autre (une deuxième) entreprise a été engagée pour le rechargement des accotements avec du sable. Des mois durant, ils ont constitué un véritable danger. Quant au chemin communal qui relie le village Affir à Tarihant, il est dans un état tel qu'il est nécessaire d'exceller dans le vocabulaire pour le décrire : des milliers de nids-de-poule et autres «crevasses» sont à dénombrer. A la moindre averse, ils se transforment en bourbier. Les eaux y stagnent continuellement et des tonnes de boue s'amoncellent. Les usagers en souffrent depuis des années. L'une des premières conséquences de cette déplorable situation est l'augmentation des prix du transport. Seulement, voilà qu'une lueur d'espoir vient poindre à l'horizon. Selon l'administrateur de la commune, ce chemin sera bitumé dans les prochains jours, et cette fois en enrobé d'une épaisseur de 5 cm. Toujours selon ce même responsable, les travaux de réfection seront entamés par l'entreprise engagée dès que les travaux de la route reliant Ouaguenoun à Timizart seront achevés. Ainsi donc, le revêtement de ces deux chemins constituera la fin d'un enclavement aux multiples conséquences.