L'ordre donné a consisté en la démolition de plusieurs dizaines de baraques dressées, illégalement et sans aucune autorisation. Trente-quatre bidonvilles, dont 22 entièrement finis et 12 en chantier, ont été démolis par les services municipaux en charge de la lutte contre la prolifération de l'urbanisme anarchique. Les favelas en question ont été dressées dans le massif forestier d'El Hassi, rattaché au secteur urbain de Bouamama. L'opération a fait suite à une sortie effective menée par les responsables locaux, lesquels ont relevé les dépassements perpétrés contre le tissu forestier de la capitale de l'Ouest, Oran. Tout récemment, plusieurs dizaines de bulldozers, ont pris la destination de la bourgade de Hassiane Toual (ex-Fleurus), rattachée à la commune, aux terres agricoles tant fertiles, de Benfréha, localité située à une vingtaine de kilomètres dans le sud-est de la wilaya d'Oran. L'ordre donné a consisté en la démolition de plusieurs dizaines de bidonvilles dressés, illégalement et sans aucune autorisation, sur des espaces appartenant aux services forestiers. De ces bidonvilles démolis, 69 taudis ont été achevés, alors que 63 autres sont en voie de lancement des travaux, grâce à la large complicité des courtiers ayant fait leur principale mission, la surenchère, en s'occupant de la vente illégale des terrains revenant de droit aux services de l'Etat. Les services forestiers d'Oran ont estimé juste de faire appel aux services territorialement compétents des tribunaux d'Oran en déposant des plaintes contre ces courtiers, ne trouvant rien de mieux à faire, que de commercialiser illégalement les biens forestiers. C'est le branle-bas de combat. Les responsables de plusieurs localités composant El Bahia, qui se préparent pour les Jeux méditerranéens de 2021, sont sur le qui-vive permanent, ces derniers jours. Dans le tas, ils activent, et s'activent en réparant les torts de leurs responsables prédécesseurs en intervenant non pour stopper cette invasion orchestrée par les mal-logés, accaparant, en toute impunité, des dizaines d'hectares de terres ne leur appartenant pas. Aussi, ils «s'agitent» dans tous les sens, en vue de donner la meilleure image d'un cadre de vie meilleur que celui connu jusque-là. Dans le sillage de plusieurs opérations programmes concoctées au titre de la lutte contre la dégénérescence de la deuxième capitale du pays, le ton est donné à la «débidonvilisation» de la périphérie de la ville.En ce sens, l'on annonce la démolition, récente, d'une centaine de constructions illicitement dressées sur des terres appartenant à l'Etat dans la commune de Benfréha.