Cette nouvelle marchandise sera sur le marché durant la période allant de fin octobre à début décembre. Une quantité de près d'un million de quintaux de pomme de terre stockés sera mise sur le marché progressivement, durant la période allant de fin octobre à, début décembre afin d'assurer la disponibilité de ce tubercule et de stabiliser son prix, a indiqué hier, à Alger un responsable au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Ces quantités déstockées avaient été conservées dès juin dernier dans des chambres froides appartenant à 69 opérateurs conventionnés avec l'Office national interprofessionnel des légumes et viandes (Onilev), réparties sur 14 wilayas, selon les explications du directeur de la régulation des produits agricoles au ministère, Mohamed Kherroubi, lors d'une conférence de presse. Alors que la récolte de saison tire à sa fin, l'Onilev a procédé samedi dernier à la première opération de déstockage de la pomme de terre, selon le même responsable, précisant que 50 000 q ont été commercialisés jusqu'à présent, soit 5% du volume global stocké. Le déstockage se fera régulièrement en cinq étapes d'une durée de 10 jours chacune, et ce, jusqu'à l'entrée, en décembre prochain, des premières récoltes de l'arrière-saison, notamment celles provenant d'El Oued et de Mostaganem. Les mois d'octobre et novembre constituent une période de soudure qui intervient à la fin de la récolte de la saison (mai-octobre) et avant le début de la récolte de l'arrière-saison (décembre-mars). Généralement, les prix de ce tubercule enregistrent une nette hausse durant cette période. Toutefois, «le marché a vite réagi cette année aux opérations de déstockage», selon le directeur général de l'Onilev, Farid Abdouche. Le kilogramme de pomme de terre est cédé entre 37 et 45 dinars sur le marché de gros, alors que son prix avait atteint 65 dinars juste avant le début du déstockage, d'après les chiffres avancés par Abdouche. Interrogé sur la qualité de la pomme de terre stockée, il a assuré que ce produit agricole a été conservé selon les normes internationales dans des chambres froides contrôlées, conformément au cahier des charges qui régit cette activité.