«Les relations algéro-britanniques ont toujours été remarquables et extraordinaires» «Les investisseurs britanniques s'intéressent aussi au secteur de la défense et de la production de biens de consommation.» Le représentant de la Première ministre britannique pour le partenariat économique avec l'Algérie, Lord Richard Risby, a qualifié hier sa 16ème visite effectuée en Algérie de «positive». Il a affirmé hier au siège de l'ambassade du Royaume-Uni à Alger qu' «il s'est entretenu avec plusieurs ministres du gouvernement algérien, dont celui du Commerce et des Finances en marge du sommet -Algeria Future Energy-». «Ma visite est intervenue dans un contexte où l'Etat algérien souhaite diversifier son économie, mais aussi sa production énergétique», a -t-il souligné. «Les relations algéro-britanniques ont toujours été remarquables et extraordinaires particulièrement dans le secteur énergétique. D'ailleurs, l'Algérie n'a pas cessé de fournir du GNL au Royaume-Uni pendant plus de 50 ans. Je pense que les réformes projetées dans le secteur des hydrocarbures est un effort louable parce qu'elles interviennent dans un contexte où le problème d'approvisionnement en matière d'énergie s'est fait sentir dans plusieurs pays, mais le Royaume-Uni n'a jamais eu ce genre de problème avec l' Algérie», a-t-il fait savoir. «C'est pour cette raison que nous attendons avec impatience la promulgation de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, l'année prochaine, car non seulement ça nous permettra de comprendre la manière avec laquelle le secteur des hydrocarbures sera réorganisé pour répondre aux attentes des partenaires économiques de l'Algérie, mais aussi dans quel contexte évolue ce secteur», a-t-il souligné. La transition post-Brexit entrave-t-elle les investissements britanniques? D'après Lord Risby, «certes, avant la fin de la période de transition post-Brexit accordée par l'Union européenne, le Royaume-Uni ne peut pas signer des contrats commerciaux avec d'autres pays, mais cela n' empêche pas de renforcer nos relations commerciales avec nos partenaires et n'empêche pas les investisseurs britanniques de venir investir en Algérie». «A la lumière du Sommet sur l'énergie qui s'est déroulé récemment en Algérie et les entretiens tenus avec les membres du gouvernement algérien, il apparaît clairement que les portes de l' Algérie seront grandes ouvertes aux investisseurs britanniques», ssa-t-il indiqué. «Au-delà du secteur des hydrocarbures, la défense et la production des biens de consommation, sont des secteurs où l'Algérie souhaite trouver une alternative aux importations, c'est pour ça qu'il y a déjà des entreprises britanniques qui tentent de répondre à ce besoin à l'instar de l'entreprise Unilever», a-t-il relevé. Il a plaidé pour l'adaptation de la législation et de la réglementation fiscale dans le secteur des hydrocarbures qui reste très important en Algérie car, précise-t-il «l'évolution dans la production de l'énergie dans le monde, se fonde sur la souplesse et la flexibilité», a-t-il appuyé, citant, «les réserves de gaz à l'est de la Méditerranée qui restent à explorer». Pour l'ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, Barry Robert Lowen, «les relations algéro-britanniques, se caractérisent par la poursuite du développement du partenariat durable dans le domaine de l'énergie, mais aussi le développement d'un partenariat gagnant-gagnant dans d'autres secteurs et d'un partenariat dans le domaine des technologies de pointe, dont les entreprises britanniques sont leaders». Lord Richard Risby a exprimé également lors de son allocution «l'attachement de son pays à élargir les relations économiques avec l'Algérie en renforçant la coopération et le partenariat bilatéral». Le responsable britannique a rappelé les grandes potentialités dont disposent les deux pays dans différents domaines.