Le candidat du FLN fera face à ceux du FFS, RCD et des indépendants qui comptabilisent respectivement 242, 147 et 142 voix. Le FLN affiche ses intentions quant à la prochaine échéance électorale des sénatoriales. Première force politique nationale, le Front de Libération nationale tient à ce rendez-vous pour se refaire une virginité après avoir perdu de justesse le dernier rendez-vous du genre. Hier, les deux mouhafadhas qui représentent la wilaya de Béjaïa ont convoqué les 137 élus que compte le parti dans les différentes assemblées locales pour le sensibiliser en vue du jour «J». En présence du superviseur de la wilaya, en loccurrence Saïd Lakhdari, chef de groupe parlementaire du FLN à l'APN, les deux mouhafedhs de Béjaïa ont insisté sur la nécessité de se mobiliser pour les prochains rendez-vous électoraux dont le scrutin des sénatoriales, et de l'élection présidentielle du mois d'avril prochain. Le FLN part avec trois candidats. Ce seront les primaires prévues pour la semaine prochaine qui détermineront celui, des trois prétendants, qui représentera le parti dans ces joutes qui ne concernent que les grands électeurs. Le mouhafedh de Béjaïa, Abdelhamid Merouani, devra croiser le fer lors de ces primaires avec un jeune élu de Tazmalt, en l'occurrence Massinissa Ouari et Benseghir Tahar élu à Seddouk. Empreinte de sérénité et surtout de cohésion, l'assemblée générale des élus du FLN présidée hier par Saïd Lakhdari a témoigné d'une volonté de partir les rangs soudés autour de celui qui émergera lors des primaires. C'est l'avis partagé par tous les présents appuyé par l'intervention du superviseur qui a su en quelques mots faire renaître l'espoir de remettre sur selle le parti qui, après le dernier échec, devra reconquérir son siège au Sénat. Dans son intervention, le mouhafedh de Béjaïa, Abdelhamid Merouani, l'un des candidats à la candidature pour les prochaines joutes sénatoriales a estimé toute l'importance de ce rendez-vous sur fond d'instructions aux élus pour être au rendez-vous des échéances électorales prochaines. Lui succédant, Saâdi Djeroud, de la mouhafadha de la Soummam, abondera dans le même sens soulignant l'impératif pour le parti et la wilaya de regagner le fauteuil sénatorial. Hocine Mouzaoui, ex-mouhafedh de Béjaïa et Derradji ex-sénateur ont tour à tour insisté sur la mobilisation des élus et surtout l'urgence de rallier d'autres voix au sein des autres partis politiques et des indépendants. Le FLN, qui part avec 137 élus, mise beaucoup sur les voix des indépendants dont une partie a déjà rejoint ses rangs et pourquoi pas les mécontents des autres formations politiques. Le candidat du FLN fera face à celui du FFS, du RCD et des indépendants qui comptabilisent respectivement 242, 147 et 142 voix. Connaissant l'art et la manière de mener les négociations, le FLN se donne toutes les chances de regagner le siège du Sénat, perdu l'année dernière.