L'ancien P/APC de Béjaïa et, néanmoins, mouhafedh du Front de libération nationale (FLN) de la même ville, Abdelhamid Merouani, a reçu une véritable raclée à l'issue des élections primaires organisées, hier, au siège de la mouhafadha. En effet, M. Merouani, que les pronostics donnaient favori des prochaines élections sénatoriales à Béjaïa, n'a récolté que 60 voix sur un total de 139 que compte son parti dans cette wilaya, alors que son rival, Massi Ouari, un jeune élu FLN à l'APC de Tazmalt, a obtenu 71 voix, après l'opération de dépouillement et de décompte des voix, intervenue, hier, à la fin d'un vote à bulletin secret. Ainsi, le premier responsable de la mouhafadha de Béjaïa vient de subir une énième humiliation, en cumulant trois échecs consécutifs lors des dernières échéances électorales. Après avoir été battu par le candidat du Front des forces socialistes (FFS) aux sénatoriales de décembre 2015, Mohamed Bettache en l'occurrence, M. Merouani essuie une autre défaite, lors des législatives du 4 mai 2017, avant de rater le coche face au FFS et aux indépendants, lors des élections locales du 23 novembre 2017. Quant au jeune militant du FLN, Massi Ouari, qui vient de gagner la bataille des sénatoriales, il aura fort affaire face aux candidats des grosses cylindrées, le FFS et le RCD, qui disputeront, le 29 décembre prochain, l'unique fauteuil revenant à la wilaya de Béjaïa dans la perspective du renouvellement d'un tiers de la Chambre haute du Parlement. Pour rappel, le Rassemblement pour la culture et la démocratie misera sur son P/APC de Fenaïa Ilmaten, Farid Bali, lors de ces joutes électorales, alors que le FFS, le parti majoritaire dans la région, aura à désigner son candidat, le 24 du mois en cours, parmi les neuf postulants à la candidature du parti. A priori, on croit savoir que l'actuel vice-président de l'APW de Béjaïa, Abdenour Derguini, serait le candidat favori du plus vieux parti de l'opposition en Algérie. KAMAL OUHNIA