A gauche Tahar Benseghir qui s'est retiré de la course A quelques jours seulement de la tenue des primaires qui vont déterminer les véritables candidats de chaque parti en lice à Béjaïa, le Front de libération nationale connaît un rebondissement. L'un des trois candidats à la candidature aux sénatoriales vient de se retirer de la course. L'annonce nous été faite, hier, en exclusivité à L'Expression. Tahar Benseghir, élu du FLN et vice-président de l'APC de Seddouk renonce dans un élan qui n'a de valeur que de permettre au FLN de ressouder ses rangs. «Je me retire pour ne pas éparpiller les voix et permettre par conséquent l'émergence du renouveau au sein du FLN», déclare-t-il avant d'ajouter «je suis persuadé que le FLN ne peut pas et ne doit pas se permettre un autre échec après les trois défaites enregistrées lors des deux joutes sénatoriales précédentes». «Il est absolument indispensable de renouveler les personnes et les idées et d'avoir des représentants en phase avec la réalité multiforme des citoyens de la wilaya de Béjaïa, non pas quelques mois avant les élections, mais dans la durée», conclut-il. Le Front de libération nationale ira donc avec seulement deux candidats à la candidature. Il s'agit de Massinissa Ouari et Abdelhamid Marouani, élus respectivement à l'APC de Tazmalt et celle de Béjaïa. Ils devront croiser le fer vendredi prochain, date prévue pour la tenue des primaires qui les départageront. Le bras de fer aura lieu entre le jeune candidat Massinnssa Ouari, qui se présente pour la première avec des intentions réelles et franches de dépasser avec succès cette étape des primaires et un ancien militants ex-maire de la ville de Béjaïa, Abdelhamid Merouani, candidat malheureux lors des précédentes joutes du même genre, qui tente sa chance encore une fois. Contacté par nos soins, le candidat à la candidature Massinissa Ouari, dit «saluer la décision de son désormais ex-concurrent» et voit en cette décision «un acte de militantisme exemplaire» qui «ouvre la voix vers une victoire certaine du parti». Neuf candidats à la candidature se présentent devant les grands électeurs du FFS. En situation de crise qui ne dit pas son nom, le Front des forces socialistes voit la situation se compliquer davantage avec cette multitude de candidatures qui risquent fort de provoquer des mécontentements et par ricochet, la déperdition des voix lors de véritables joutes sénatoriale du 26 décembre. Concernant le RCD, on croit savoir qu'il a opté pour la candidature du maire de Féniaa, M. Bali qui est à son cinquième mandat au niveau de cette commune distante de 35 km du chef-lieu. Farida Kafi, élue démissionnaire du RCD, un parti qu'elle a rejoint après avoir claqué la porte du FLN, tente sa chance en qualité de candidate libre. A. S.