La wilaya de Bouira compte 5 Etablissements publics hospitaliers, avec une capacité technique de 1224 lits. La wilaya de Bouira compte 5 Etablissements publics hospitaliers, avec une capacité technique de 1224 lits. Pour la énième fois, l'hôpital de M'Chedallah revient dans les débats et les préoccupations des élus et de l'exécutif. A l'occasion de la 3ème session ordinaire de l'APW, plusieurs intervenants sont revenus sur ce projet qui reste la priorité des priorités pour le premier responsable de la wilaya. «Plus rien ne justifie le retard. L'entreprise réalisatrice est le premier et dernier responsable de cet état de fait. Cette entreprise n'aura aucune facilité supplémentaire et elle doit respecter ses engagements, sinon nous irons vers une résiliation au tort exclusif», dira Mustapha Limani wali de Bouira dans ses réponses aux questions des élus. Ce projet ne doit pas occulter l'immense travail effectué par la direction de la santé depuis l'arrivée de l'actuelle directrice. Plusieurs projets en souffrance ont vu leur dénouement. L'exemple révélateur de cette nouvelle dynamique reste la polyclinique de Saharidj qui a été inaugurée le 1er Novembre. Cette structure, qui ouvrira ses services 24 heures sur 24 est conçue pour une population de 9000 âmes quand les normes nationales sont de 24 000 habitants pour une polyclinique. L'occasion aussi est donnée pour revenir sur un secteur qui fait l'objet de critiques souvent acerbes. 10 opérations relevant de ce secteur ont été gelées, faute de crédits nécessaires. Ces derniers sont de l'ordre de 940 millions de DA. Parmi ces projets, l'on citera entre autres un centre de transfusion sanguine, lequel a été inscrit en 2012 pour un marché de 74 millions de DA: l'étude et la réalisation d'un nouveau siège pour la DSP, l'aménagement et l'extension de l'Insfpm (Institut national de formation supérieure du paramédical) de Sour El Ghozlane, pour un montant de 600 millions de DA, un centre d'hémodialyse à Aïn Bessam, etc. Ces projets, gelés, reflètent on ne peut mieux la dureté de la crise financière du pays, plus particulièrement au niveau du secteur de la santé à Bouira. Toutefois, d'autres projets ont été dégelés et devraient démarrer incessamment, selon la DSP, notamment le projet de l'hôpital mère-enfant et des équipements pour l'unité médico-chirurgicale (UMC) de Sour El Ghozlane et le service gynécologie du même hôpital. En effet, concernant l'hôpital mère-enfant, le dossier était bien ficelé et l'autorisation de programme (AP) est évaluée à 800.000.000 DA. Cette structure devait avoir une capacité d'accueil de 80 lits pour le service de pédiatrie, 42 pour la chirurgie infantile et 80 autres pour la gynécologie-obstétrique. En dépit de ces projets gelés, la DSP de Bouira s'est montrée confiante quant aux perspectives de son secteur. Et pour cause, elle prévoit le renforcement des praticiens spécialistes (notamment en gynécologie, réanimation et radiologie), sachant que la répartition de ces derniers doit se faire pour répondre à un besoin de santé, a-t-elle précisé.