Une nuit pas comme les autres. La nuit du 1er Novembre fut une nuit culturelle cette fois. La médiathèque Bachir-Mentouri a fait honneur aux gagnants du concours de la Nouvelle comme chaque année, laquelle est organisée par l'établissement Arts et culture de la wilaya d'Alger. Le concours, toujours aussi rattaché à la révolution algérienne, a pris comme thème Le défi qui n'est autrement qu'une page du livre de notre révolution bien remplie d'héroïsme. Il est à noter que le premier prix n'a pas eu de chance pour avoir un gagnant; ce qui donne à réfléchir en ce qui concerne le niveau culturel de la nouvelle algérienne en langue arabe. Cependant, le deuxième prix a été partagé entre deux concurrents : Faisal Alahmar pour La chronologie d'un homme sage et Amer Bakhouche pour Celui qui n'est pas moi. Alors que le troisième prix a été partagé entre Abdelmajid Chérif et Touati Roustom. La cérémonie fut ouverte par une petite intervention de M. Bourayou, le directeur de l'établissement Arts et culture, qui a déclaré sa grande déception vis-à-vis de la littérature algérienne qui n'est pas encore à un niveau arabe espéré ni aux mesures internationales. Ce qui n'est pas tout à fait faux vu que l'Algérie est divisée en deux parties: «arabisants et francophones»; elle n'est pas encore assez majeure pour se placer haut dans l'échelle arabe par rapport à d'autres pays moins forts sur le plan historique que la sirène de la Méditerranée. La cérémonie fut riche en matière de poésie puisqu'un large public a assisté pour jouir de la beauté poétique des textes exclamés par quelques poètes du club «Pichon». Ces artistes n'ont pas raté l'occasion de clamer fort la beauté et le parfum du 1er-Novembre en cette nuit pas comme les autres.