La vigilance est de mise en attendant les résultats définitifs des analyses La pyrazole trouvée dans la poudre est un alcaloïde dangereux. C'est une substance toxique à forte dose, qui présente des effets pharmacologiques accompagnés d'accoutumance à faible dose. Le verdict est tombé. Ou du moins en partie. Saïd Djellab a déclaré, hier, à propos de l'usine qui produit le jus en poudre Amila, «des mesures ont été prises, [...], l'usine a été fermée». «Une instruction a été donnée à toutes les wilayas pour faire la saisie du produit», a-t-il ajouté. Il s'est exprimé à l'occasion d'une conférence de presse en marge du Salon international de l'investissement et de l'exportation des produits agricoles et des industries alimentaires Agro Sud export. Pour rappel, c'est la direction de l'éducation de la wilaya d'El-Bayadh qui avait lancé l'alerte en envoyant une note aux établissements. Ladite note demandait à lancer une campagne de sensibilisation contre la consommation du jus en poudre de la marque Amila. La même direction précisait que des analyses effectuées par le laboratoire de la Police nationale de Châteauneuf avaient décelé de la pyrazole dans le produit. La pyrazole est un alcaloïde dangereux, notamment pour les plus jeunes. C'est une substance toxique à forte dose, et qui présente des effets pharmacologiques accompagnés d'accoutumance à faible dose. L'usine a donc été fermée et le produit retiré du marché en attendant les résultats définitifs des analyses. Il reste cependant légitime de se questionner quant au déroulement des événements. Comment se fait-il que ce soit la direction de l'éducation d'une wilaya qui donne l'alerte? Si cela peut être désigné comme tel. Toute l'affaire a débuté avec une note envoyée par ladite direction aux établissements dont elle est responsable. Pourquoi n'a-t-elle pas fait remonter l'information à la hiérarchie, afin que la campagne de sensibilisation puisse atteindre le plus grand nombre en cas de présence effective de la substance nocive? L'entreprise qui produit le jus en poudre n'a, pour l'heure, pas pu être jointe. Le ministère du Commerce non plus. La vigilance est de mise en attendant les résultats définitifs des analyses, qui confirmeront ou infirmeront les accusations.