Ce rendez-vous annuel devenu incontournable coïncidera avec le 55ème anniversaire de Sonatrach, a indiqué le professeur Chems Eddine Chitour, initiateur de cet événement. La 23ème Journée de l'énergie sera dédiée à la compagnie nationale des hydrocarbures. Elle sera organisée par l'Ecole nationale polytechnique d'Alger et aura pour thème «La résilience de Sonatrach et les défis du futur» dans les domaines de l'énergie, de l'environnement et des économies d'énergie. Et sera pilotée comme chaque année par le professeur Chems Eddine Chitour. Un événement qui interviendra à un moment crucial de l'économie nationale fortement impactée par la dégringolade des prix du pétrole alors qu'elle demeure extrêmement dépendante de ses exportations d'hydrocarbures. Le professeur Chems Eddine Chitour a déjà formulé ses craintes, mais aussi ses espoirs. Il aura sans doute à coeur de les rappeler, mais place à l'actualité, la sienne et celle de l'institution dont il fait partie: l'Ecole nationale polytechnique d'Alger qui va orchestrer cette 23ème Journée de l'énergie. Ce rendez-vous annuel devenu incontournable coïncidera avec le 55ème anniversaire de Sonatrach, a indiqué le professeur Chems Eddine Chitour, initiateur de cet événement. Une occasion pour la mettre à l'affiche. La compagnie nationale des hydrocarbures a la particularité de briller et de se montrer très offensive en ces moments plutôt moroses sur le plan économique. Depuis près d'une année elle enchaîne accord sur accord. Le 20 décembre 2017 elle a signé un avenant au contrat gazier de In Amenas pour un montant de plus de 500 millions de dollars avec British Petroleum (Grande-Bretagne) et Statoil (Norvège) afin d'accroître les réserves du périmètre de In Amenas. Le 21 décembre 2017 un accord de coopération a été conclu avec la société indonésienne Pertamina. Ce qui doit lui permettre d'accroître sa production. La compagnie nationale des hydrocarbures qui sera dotée d'une nouvelle loi sur les hydrocarbures en 2019 a déjà séduit la major américaine, ExxonMobil. Le groupe Anadarko, présent en Algérie depuis plusieurs années, a quant à lui, émis le souhait d'augmenter ses investissements dans le pays...Et tout récemment, elle vient de faire une entrée fracassante au sein de la principale organisation du patronat italien dans une conjoncture économique difficile. C'est toute cette «Grinta» qui sera mise à l'honneur demain. «Les élèves ingénieurs veulent témoigner d'abord de la résilience de Sonatrach dans des conditions parfois difficiles, et ce, par un travail gigantesque qui fait que notre compagnie nationale est toujours là et occupe une place centrale dans le développement du pays», a confié le professeur Chitour. «En 55 ans, les acquis de Sonatrach sont indéniables» a souligné le directeur du Laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole polytechnique d'Alger, qui, comme à son accoutumée, n'a pas omis de lorgner l'avenir.