Un atelier régional pour l'habilitation et l'appui des personnes vivant avec le VIH en Afrique du Nord et au Moyen-Orient a été organisé, hier, et pour la première fois à Alger. Certes cette maladie, ô combien dangereuse, n'a pu faire de ravages dans notre pays, estiment les experts, du moment que la proportion de sa propagation est estimée à 0,07% en 2004 et qu'il n'existe que 676 sidéens et approximativement 1 868 séropositifs. Toutefois la prévention est de mise. Elle reste le meilleur moyen de lutte contre cette maladie mortelle. Pour rappel, le traitement d'une personne sidéenne coûte à l'Etat algérien 2000 dollars par an alors que sa prise en charge est évaluée à un million de dinars par an. L'Algérie a en effet consenti d'énormes efforts pour la prise en charge de cette maladie et ce, à travers la gratuité du traitement depuis mars 1998 et la réalisation de sept centres à travers le territoire national pour la prise en charge des malades. Des associations ont été créées pour sensibiliser contre ces maladies et accompagner toute personne atteinte à surmonter sa souffrance et à se réinsérer dans la société.