A la veille de la clôture de la campagne électorale, le directeur de la réglementation et de l'administration générale de Bouira, M. Amara Lakhdar, a animé un point de presse dans lequel il est revenu sur les préparatifs inhérents aux partielles du 24 de ce mois. Comme il a été rapporté dans nos précédentes éditions les élections communales concernent 6 communes de l'est de la wilaya. La daïra de M'chedallah englobe 5 circonscriptions alors que celle de Bechloul est concernée par une commune déjà pourvue d'un maire renvoyé suite à l'accord archs-gouvernement. L'opération de préparation qui a débuté dès la convocation du corps électoral a concerné la révision des listes électorales, la réquisition des encadreurs, la préparation des 27 centres et 110 bureaux de vote et l'élaboration du planning des meetings en plus de la confection des bulletins de vote et des différents imprimés pour la circonstance. Ainsi 51 471 personnes sont invitées à émettre leur choix le jour «J». La course concerne 10 formations politiques et 6 listes indépendantes. Le Drag se félicite du bon déroulement des différents rassemblements puisque aucun candidat n'a fait part d'une quelconque anomalie. Les concurrents ont animé leurs meetings dans les mêmes conditions. Les régions concernées ont vu défiler les responsables nationaux des partis en course. L'administration, dont le rôle reste la préparation des meilleures conditions pour chaque candidat, s'est limitée à ce rôle sans distinction ou un quelconque parti pris. Pour le 24 novembre, près de 800 agents des administrations publiques sont réquisitionnés pour assurer le bon déroulement de l'opération. Pour rappel, la campagne électorale a connu deux phases distinctes. Dès son lancement et pendant une semaine, les partis et autres indépendants en course ont temporisé en axant le travail sur la proximité. La deuxième semaine, plusieurs responsables nationaux à l'image de Sadi pour le RCD, Laskri pour le FFS, Soltani pour le MSP, Hanoune pour le PT, Touati pour le FNA, Boulahoudjeb pour le FLN, se sont succédé pour chacun défendre ses postulants et son programme. Conscients du fait que les électeurs penchent pour les personnes et non pour les programmes, le RND et les indépendants ont misé sur des candidats connus et susceptibles de rafler la donne. Le parti d'Ouyahia n'a pas fait appel à ses ténors mais a privilégié le travail de ses élus et ses candidats bénéficiant d'une bonne réputation dans ces communes. Pour conclure et de l'avis de tout le monde, l'incertitude la plus totale caractérise ce suffrage. Beaucoup de candidats craignent l'abstention qui risque de fausser les résultats dans de nombreuses communes telles que celles de Bouira, Sour El Ghozlane, Taghzout, Aïn Lalloui... pour ne citer qu'un échantillon et où les exécutifs se démènent dans des conflits internes qui risquent de décourager de nombreux électeurs. L'autre élément qui favorise cette thèse reste la position neutre affichée officiellement par les archs qui, en définitive, sont à l'origine de cette situation.