Les habitants des villages Mouzaïa et Ibouhaouadène boycottent le paiement de la facture d'électricité. C'est la deuxième année consécutive, que les habitants des deux villages Mouzaïa et Ibouhaouadène, dans la commune de Boukhelifa, ayant trop souffert des sempiternelles coupures électriques ont décidé d'un commun accord de ne plus s'acquitter de la redevance d'électricité. En effet, le seul transformateur alimentant les deux localités, d'une capacité de 100 KVA, installé il y a plus de 18 ans, ne répond plus aux besoins grandissants de la population qui, depuis, s'est multipliée avec, en sus, des nouveaux besoins naissants (recours aux nouvelles technologies) d'où ces coupures répétitives. Après avoir épuisé tous les moyens de recours quant à une éventuelle dotation d'un autre transformateur plus puissant à même de faire face à la demande en énergie électrique qui va crescendo, nous déclare-t-on, la population est bien déterminée à ne plus payer la facture d'électricité jusqu'à satisfaction de ses doléances, combien légitimes. Par ailleurs, ces coupures récurrentes et agaçantes à la longue, interviennent surtout pendant l'hiver vu le recours des ménages à des résistances électriques, ce qui entraîne une surcharge, d'où la disjonction. Cependant, ces coupures sporadiques ne concernent pas pour autant les deux villages précités, mais en réalité toute la localité de Boukhelifa qui vit le calvaire en période hivernale. Cela sans parler qu'elles (coupures) entraînent des dégâts considérables sur les différents équipements commerciaux et autres appareils électroménagers. L'on s'interroge donc comment affronter cet hiver qui s'annonce déjà des plus rudes?