En dépit de l'installation d'un nouveau transformateur, les citoyens continuent de souffrir le martyre. Bien que dotés d'un nouveau transformateur plus puissant de 160 kva (l'ancien était de 100 kva) à même de répondre aux besoins naissants du nombre grandissant de la population, les deux villages Mouzaïa et Iboulaouadène continuent de vivre au rythme, bien qu'à un degré moindre, des coupures intempestives intervenant de façon sporadique. Souvent ces coupures interviennent, nous déclare-t-on, au moment où nous regardons la télévision, de jour comme de nuit, causant un grand malaise chez les téléspectateurs, très incommodés par ces interruptions parfois de courte durée, très dangereuses pour les appareils électroménagers. Ainsi, le courant qui cesse pendant trois secondes, se rétablit durant deux à quatre autres secondes, pour cesser de nouveau pendant quelques secondes et repartir après, un rythme en cascades, peut engendrer des dégâts énormes au niveau de ces différents appareils. Sans oublier, bien sûr, les coupures de longue durée qui laissent baigner le tout dans le noir, notamment la nuit, avec en sus de grands risques pour les produits très sensibles à la chaleur d'où des pertes importantes surtout pour les commerçants et bouchers de la région. Pour rappel, les services concernés n'ont daigné répondre aux doléances des habitants (installation d'un nouveau transformateur) qu'après un refus, durant deux années successives, de payement des factures d'électricité. Par ailleurs, il est à signaler qu'après cette nouvelle dotation, tous les abonnés résidants ont dû s'acquitter de leurs créances envers la Sonelgaz, accumulées durant deux années. Comme quoi, la population ne réclame que ses droits quant à ses devoirs elle les a toujours honorés.