Le Premier ministre, en arrière-plan Abdelkader Messahel Le Premier ministre qui représentera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sera accompagné par le chef de la diplomatie Abdelkader Messahel. Ce déplacement a été précédé, hier, par l'élection de l'Algérie au Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine par le Conseil exécutif de l'UA. Un mandat de trois ans lui a été conféré. Il doit expirer en 2022. Cette élection «consacre, une nouvelle fois, la crédibilité de la diplomatie algérienne, sous la conduite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et de sa contribution à la préservation de la paix et de la sécurité en Afrique et au-delà», a précisé à la presse le chef de la diplomatie algérienne en marge de la 34ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA. «C'est aussi une parfaite reconnaissance de l'apport de l'Algérie à la stabilité régionale, notamment dans le contexte actuel marqué par de grandes turbulences», a souligné Abdelkader Messahel. Un événement qui atteste du rôle prépondérant que joue le pays au niveau continental et international. En particulier sur le plan de la lutte antiterroriste. Un domaine où elle s'est forgée un statut mondialement reconnu, une référence en la matière. Le 32e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, prévu les 10 et 11 février à Addis-Abeba, lui offrira l'opportunité d'en faire la démonstration. L'Algérie présentera un rapport, du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent en Afrique. «Le rapport du président Bouteflika, qui avait été désigné par ses pairs comme champion compte tenu de l'expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, comportera certainement des recommandations qui feront l'objet d'une décision du sommet», a indiqué le patron de la diplomatie algérienne qui a pris part aux travaux de la 34ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA qui ont débuté le 7 février dans la capitale éthiopienne. Ce document sera présenté dans le cadre du mandat confié au président Bouteflika, désigné par ses pairs en 2017 comme coordonnateur de l'UA dans la prévention et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent en Afrique. Il faut souligner que ce rapport figure parmi les plus importants dossiers inscrits au 32ème Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union. Qu'y aura-t-il d'autre au menu de cette session préparatoire du 32ème Sommet de l'UA? Elle doit se pencher notamment sur la réforme institutionnelle et le financement de l'UA, la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) ainsi que les rapports portant sur les activités des organes de l'UA, des sous-comités du Conseil exécutif et des comités ad hoc. Le Conseil exécutif examinera également la note conceptuelle sur le thème de l'année 2019: «Réfugiés, rapatriés et personnes déplacées: vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique», en prélude à son lancement par le sommet de l'UA indique-t-on. L'Algérie prendra part également à trois sommets, en marge de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA. Il s'agit du Sommet du Haut comité des chefs d'Etat sur la Libye prévu aujourd'hui, de la réunion au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement sur le Maep ainsi qu'un autre sommet sur le Nepad. Le dossier sahraoui s'est inévitablement invité à ce 32ème Sommet de l'UA auquel prendra part le Premier ministre Ahmed Ouyahia en tant que représentant du président de la République. L'Union africaine a réitéré son appui aux efforts menés, sous les auspices des Nations unies, à travers le Mécanisme africain mis en place lors du sommet de Nouakchott, pour la recherche d'une solution au conflit du Sahara occidental, a déclaré jeudi à Addis-Abeba, le président de la Commission de l'UA. «L'UA apportera un appui renouvelé à ces efforts à travers le Mécanisme africain mis en place lors du sommet de Nouakchott», a assuré Moussa Faki Mahamat. Il faut rappeler que le Mécanisme africain permettant à l'UA d'apporter un «appui efficace» au processus conduit par l'ONU, basé sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, a été adopté par la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement tenue en juillet 2018 à Nouakchott.