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Publié dans L'Expression le 06 - 03 - 2019


Une dynamique populaire
La stupéfaction fait toujours son effet sur la classe politique, qui observe, hébétée ce qui se passe comme évolution et dynamique populaires, avec un caractère politique exigeant le changement tous azimuts.
La dynamique de la rue semble ne pas connaître un «répit» possible, la rue grogne et multiplie ses marches, ses mouvements de protestation contre le 5e mandat, surtout avec le dépôt du dossier de candidature du président sortant, Abdelaziz Bouteflika.
Depuis les deux précédentes marches historiques du 22 février et celle du 1er mars qui ont montré la grande mobilisation populaire qui demande le rejet d'emblée du 5e mandat, l'élan ne cesse de s'élargir et la contestation maintient sa cadence ascendante en termes de mobilisation.
Dans la foulée de cette dynamique populaire qui prend de plus en plus de l'ampleur, les démarches politiques, les conceptions alternatives semblent ne pas être aussi prêtes pour s'exprimer en termes de solutions qui s'imposent vu l'urgence que dicte la situation dans laquelle se trouve le pays sur le plan politique où l'impasse est devenue une réalité palpable et saillante. D'ailleurs, dans ce sens, beaucoup de supputations s'expriment à propos des objectifs du mouvement populaire pacifique qui a été lancé dans la perspective d'en découdre avec l'idée du pouvoir en place par rapport au maintien de l'option du 5e mandat, mais la stupéfaction fait toujours son effet sur la classe politique, qui observe, hébétée, ce qui se passe comme évolution et dynamique populaires, avec un caractère politique exigeant le changement tous azimuts. Mais la dynamique reste spontanée, loin de toute approche récupératrice. Or, la rue ne pourrait ne pas se doter d'une démarche et d'une structure dans le but de protéger le caractère pacifique du mouvement populaire et de l'alimenter de points en mesure de l'arrimer avec les objectifs en synergie avec l'intérêt de la patrie et de sa sécurité nationale.
Le dilemme est là, il s'exprime dans son sens le plus manifeste quant à un mouvement populaire fait de colère et de contestation exprimant un tollé général et un ras-le-bol global, mais qui s'est exprimé avec une mobilisation d'une ampleur que personne n'attendait; d'ailleurs dans le même registre, la question se présente maintenant avec une complexité que même l'opposition n'est plus en mesure de contenir ce «torrent» des masses populaires qui investissent la rue dans le but d'annuler et rejeter le mandat de trop. Le pouvoir en place n'a pas d'interlocuteur maintenant, alors que la rue gronde et elle bat le pavé pour faire entendre sa voix d'une manière pacifique. Mais la situation s'accélère et les évolutions politiques secrètent des mécanismes dont y compris l'opposition doit trouver une panacée à ce contexte politique des plus particuliers et décisifs dans l'histoire du pays et du peuple algérien qui est face à son destin.
Certains mouvements, qui se sont impliqués dans la dynamique de la rue à travers leur soutien aux marches pacifiques, n'arrivent pas à dégager une structure qui se propose comme interface pour gérer cette dynamique populaire et lui donner un socle reflétant la démarche politique susceptible d'aborder la nouvelle situation qui se fait décanter chaque jour depuis la première expression de cet élan populaire, à savoir le 22 février. Certes, la revendication centrale qui a été derrière le déclenchement de l'élan populaire dans toutes les villes du pays, c'était le rejet pur et simple du 5e mandat, mais le contexte est en train d'évoluer et le caractère des marches populaires se fait nuancer par des revendications de plus en plus profondes, à savoir le changement du système. Dans cette ambiance inédite que traverse le pays, l'opposition est incapable de pousser sa réflexion jusqu'à proposer un nouveau aggiornamento pour répondre à l'attente populaire et son aspiration pacifique pour le changement en tenant compte de l'intérêt suprême du pays. L'opposition est focalisée sur uniquement l'exigence du report de l'élection présidentielle, alors qu'auparavant, elle misait sur un candidat unique pour s'impliquer dans le processus électoral. Tout le dilemme est là, il faut trouver des mécanismes crédibles et fiables pour structurer l'élan populaire et le mettre à l'abri des tentatives de la récupération et lui permettre de garder son caractère pacifique.


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