Le civisme a prévalu Il suffisait de voir ce qui se passait à l'intérieur du périmètre de rassemblement pour comprendre la détermination de ces étudiants. Ils sont sortis pour dire leur mot. Ils étaient le coeur de l'événement et la voix du peuple. Hier, les étudiants sont sortis. Ils ont donné une leçon de civisme et d'engagement. Déterminés, ils arrivaient par groupes à la Fac centrale, Mecque des étudiants. Beaux, jeunes et souriants, filles et garçons étaient, tous au rendez-vous. Alger, a vécu, hier, une journée assez spéciale. Une journée historique. Des milliers d'étudiants se sont donné rendez-vous à la Fac centrale. Et de là, la fête à commencé. Les manifestants avaient l'impression qu'ils étaient dans une grande fête. Ils sont venus de toutes les universités d'Alger, pour se rassembler devant la Grande-Poste. Tous scandaient haut et fort «pas de cinquième mandat». Ils criaient, l'espoir et la liberté. Tous avaient le même discours. Un discours unanime et des slogans hostiles au pouvoir. Il suffisait de voir ce qui se passait à l'intérieur du périmètre de rassemblement pour comprendre la détermination de ces étudiants. Ils sont sortis pour dire leur mot. Ils étaient le coeur de l'événement et la voix du peuple. Dans ce même contexte, on note que le nombre d'étudiants participants, traduit une augmentation constante tout au long de la semaine. Ils sont de plus en plus, nombreux. Drapés des couleurs nationales, ils marchent en toute sérénité. «Tous les étudiants, ont quitté leurs campus, pour rejoindre la manifestation. Nous sommes plus que jamais concernés par le mouvement populaire», souligne, Salim.B, jeune étudiant en médecine. «Nous scandons Djeich chaâb, khawa khawa, pour leur montrer que nous sommes pacifiques et que notre revendication est légitime». Kamela, une autre étudiante, de sciences politiques, nous souligne de son côté que les marches contre le cinquième mandat se poursuivent. Selon, certains témoignages recueillis au centre-ville, les enseignants de certaines universités, à l'instar de Bab Ezzouar et Bouzaréah, sont sortis manifester avec leurs étudiants. 15heures passées, la place Audin était noire de monde. Les étudiants arrivaient, très nombreux, pour poursuivre leur manifestation. «La police nous a bloqué l'accès à la Fac centrale. Nous avons marché des heures pour pouvoir arriver au lieu du rassemblement», raconte Lina, jeune étudiante, venue de Bouzaréah. «Je suis très impressionnée et ravie. C'est la première fois que je participe à un événement grandiose», précisant qu'elle est si fière d'elle et de ses camarades.