Triste constat : toutes les salles de cinéma d'Annaba ne sont pas logées à bonne enseigne. Héritées, pour la plupart, de l'ère coloniale, toutes les salles de cinéma d'Annaba, du moins ce qu'il en reste, sombrent chaque jour un peu plus dans le laisser-aller et l'abandon. Ayant subi des effets de la récession, leur exploitation a connu un véritable coup de grâce, obligeant ainsi les APC à les reléguer aux oubliettes. Annaba, ville du grand festival des Journées cinématographiques du Bassin méditerranéen, a totalement divorcée avec le 7ème art, qui, quelques années auparavant faisait la renommée des meilleures salles de cinéma, telles: le Variété, le Marignan, l'Olympia et le Vox, ainsi que d'autres. Ces salles constituent aujourd'hui un véritable gâchis, de par le laisser-aller, et leur délabrement monstrueux. Une bonne décennie s'est écoulée sans que personne ne se penche sérieusement sur le dossier «salles de cinéma», qui sont devenues sinistrées. Triste constat: toutes les salles de cinéma d'Annaba ne sont pas logées à bonne enseigne. Elle ne peuvent plus satisfaire le public qui devient chaque jour, exigeant notamment, en matière de confort. Quant aux équipements de projection, ils sont défectueux et nécessitent d'être rénovés. Cette tristesse dans laquelle baignent ces salles a laissé place aux vidéothèques et cybers. A noter que cet état de fait, n'est autre qu'une forme du peu de respect accordé au sacro-saint 7ème art. Aujourd'hui, il faut tirer la sonnette d'alarme pour tâcher de réhabiliter le patrimoine en toute urgence. Surtout si on veut rendre agréable l'aspect touristique d'Annaba. Il est primordial de relancer l'industrie cinématographique dans ses moindres infrastructures entre autres les salles de cinéma.