Réagissant à la proposition du premier responsable de l'institution militaire, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, les marcheurs lui ont clairement exprimé leur exclusive confiance. Tout au long de la manifestation d'hier, l'armée nationale populaire, la Sûreté nationale et la justice ont été plébiscitées à travers des slogans et des banderoles accrochées tout au long de l'itinéraire. La manoeuvre pour écarter l'armée du terrain a été déjouée par le peuple qui n'a pas scandé des appels au départ de son chef d'état-major. La mobilisation reste totale. Hier et pour son acte VI, Bouira a marché avec autant de monde, sinon plus que les précédentes fois. Ils étaient environ un quart de million, venus des communes alentour, ils ont confirmé leur volonté d'aller jusqu'à la satisfaction entière de leur principale revendication, à savoir le départ d'un système qui aura pendant des décennies conduit le pays à l'impasse. La différence entre les différentes marches reste ce génie populaire à adapter les slogans aux nouveautés et manoeuvres entreprises çà et là pour contourner, voire nier la volonté du peuple. «Nous sommes là et resterons mobilisés jusqu'à l'instauration d'un changement radical à la tête des institutions» nous confie un membre actif du mouvement. Réagissant à la proposition du premier responsable de l'institution militaire, le général de corps d'armée, chef d'état-major de l'ANP, les marcheurs ont clairement exprimé leur exclusive confiance en Ahmed Gaid Salah. «Notre armée doit veiller à l'application de la Constitution, mais en s'impliquant plus concrètement par d'abord, chasser les figures maffieuses qui continuent à manoeuvrer pour semer le doute.