L'ancienne ministre de la Culture, Nadia Labidi, ne désespère pas de faire éclater la vérité sur l'affaire de diffamation, qui l'oppose à la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune. Celle-ci l'avait attaquée avec virulence à l'APN, et colporté de fausses informations à l'endroit de l'ancienne ministre et de sa famille. Ainsi, après avoir lancé la procédure en son temps, en 2015 et après une audience devant le juge d'instruction, le 22 juillet de la même année, la procédure s'est arrêtée net, en raison de l'immunité parlementaire, dont bénéficiait la députée du PT. Hanoune avait, à l'époque et au contraire de ses déclarations en public, fait valoir son immunité et snobé le magistrat d'instruction. Mais après sa démission de son poste d'élue de la nation, il devient possible de relancer la plainte pour diffamation qui pèse sur elle. «Elle vient de démissionner de son mandat de députée. Il n'y a donc plus d'obstacle à ce que l'affaire suive son cours», rappelle l'ancienne ministre de la Culture, dans un communiqué rendu public, hier. S'appuyant sur cet état de fait, «j'ai demandé à mes avocats de se rapprocher de M. le juge d'instruction chargé de l'affaire pour que la procédure soit menée enfin à son terme», indique Mme Labidi. «Aujourd'hui, il y a quatre ans, jour pour jour, que la plainte a été déposée. Ce fut une longue patience. Je suis sûre que M. le juge comprendra ma détermination à ce que justice me soit rendue sans plus attendre désormais... J'ai confiance dans la justice de mon pays», conclut le communiqué. Il y a lieu de noter l'importance de la démarche entreprise par l'ancienne ministre qui voudrait que des accusations infondées ne soient plus impunies en Algérie. Le procès Labidi-Hanoune fera-t-il date?