Al Serraj et Mogherini Après plus d'un mois de l'agression des troupes du général à la retraite Khalifa Haftar pour s'emparer du contrôle de Tripoli, où siège le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, la situation semble dans l'impasse, tant sur le plan militaire que sur le plan politique. La commissaire aux affaires étrangères de l'Union européenne (UE), Federica Mogherini, s'est entretenue, hier, à Bruxelles, avec le président du conseil présidentiel du gouvernement libyen d'union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, et l'Envoyé des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, de la situation de la Libye, ont rapporté des médias locaux. «Notre rencontre, aujourd'hui, avec Fayez Sarraj et Ghassan Salamé a porté sur la situation en Libye et de ce que l'UE peut faire pour contribuer au cessez-le-feu et au lancement du processus politique», a déclaré la diplomate européenne avant la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE. La Libye sera aujourd'hui un des principaux points de négociation du Conseil des Affaires étrangères de l'UE, a ajouté Mme Mogherini. Le Représentant spécial des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, a été également reçu par la commissaire européenne afin d'aborder les derniers développements survenus en Libye, ont poursuivi les médias locaux.»Nous discuterons de la manière dont l'UE peut aider l'ONU et les différentes parties en Libye afin qu'elles retournent à la table des négociations et conviennent d'une trêve», a souligné Mme Mogherini qui participe lundi aux discussions du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE. Après plus d'un mois de l'agression des troupes du général à la retraite Khalifa Haftar pour s'emparer du contrôle de Tripoli, où siège le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, la situation semble dans l'impasse, tant sur le plan militaire que sur le plan politique. Les combats ont fait plus de 450 morts et plus de 2.000 blessés, selon un bilan établi vendredi de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les affrontements et les bombardements ont fait, aussi, selon l'ONU, plus de 55.000 déplacés. Les combats aux portes de la capitale libyenne ont repris hier, avec une violence soutenue, après deux jours de relative accalmie. L'armée nationale libyenne autoproclamée du maréchal à la retraite Khalifa Haftar n'a pratiquement pas avancé d'un pouce, depuis plus de deux semaines et, de ce fait, elle procède par de violents bombardements des quartiers résidentiels de Tripoli malgré les multiples avertissements de la communauté internationale et les dénonciations des ONG qui ont constaté les dégâts sur le terrain, notamment au niveau des établissements scolaires et des hôpitaux. Jeudi dernier, Khalifa Haftar a été reçu pour la seconde fois en moins d'un mois part le chef de l'Etat égyptien, Abdelfetah al Sissi, qui lui a renouvelé son appui total dans son offensive contre...les groupes terroristes, c'est à dire les milices de Misrata, Zintan et autres qui combattent au nom du gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al Serraj, seul reconnu par la communauté internationale.