Il semble bien que la chaise du président de l'Assemblée populaire nationale est maudite et qu'elle a fait l'objet d'un mauvais sort. Sinon, comment expliquer que dans ce prestigieux poste, occupé par les précédents présidents pour au moins un mandat (5 ans), à l'exemple de Ziari (2007-2012) ou encore Mohamed-Larbi Ould Khelifa (2012-2017), les successeurs n'arrivent même pas à boucler l'année. Saïd Bouhadja a été évincé au bout d'une année sous la pression, entre autres, de Djamel Ould Abbès qui va applaudir la nomination de Mouad Bouchareb qui ne tardera pas à le remplacer à la tête du FLN. Mouad, à peine installé, a dû plier bagage, après l'arrivée de Djemaï qui a pris les commandes du FLN et demande maintenant à Bouchareb de quitter l'APN. Cette situation s'accommode bien avec le proverbe qui dit «le mal se retourne toujours contre celui qui le fait».