Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a accusé l'envoyé spécial de l'ONU au Yémen de prendre le parti des Houthis combattus par ses troupes depuis 2014, dans une lettre adressée au secrétaire général de l'organisation. Dans ce texte, le président Hadi indique donner "une dernière chance" à l'envoyé spécial Martin Griffiths pour mettre en oeuvre un accord négocié sous l'égide de l'ONU en décembre en Suède entre les belligérants yéménites. La guerre au Yémen oppose les forces progouvernementales, appuyées depuis 2015 par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, aux éléments du mouvement "Ansarullah" (Houthis) qui contrôlent notamment la capitale Sanaa.