Le compte à rebours a commencé Les candidats subiront les épreuves de passage aux études supérieures dans 68 centres d'examen. La wilaya d'Oran est fin prête pour «subir» les examens de fin d'année en mobilisant, d'ores et déjà, ses effectifs devant encadrer les sésames du cycle primaire, moyen et secondaire. Dans le tas, elle a mobilisé près de 8000 encadreurs composés essentiellement de chefs et des adjoints des chefs de centres, membres du secrétariat, surveillants et correcteurs. Cet important dispositif humain sera déployé un peu partout dans les 707 centres d'examen et sept centre de correction répartis sur plusieurs points du territoire de la wilaya. Un autre véritable test attend donc cette wilaya devant assurer toutes les commodités à moins de 80 493 candidats répartis sur trois paliers, primaire, moyen et secondaire. Les examens du cycle moyen, prévus pour trois jours consécutifs, débuteront le 9 du mois prochain. À cet effet, l'on a mis en place tous les moyens nécessaires au profit des 25.315 prétendants dont 24.165 élèves scolarisés, 399 postulants venant des écoles privées, 1150 candidats libres, 72 autres détenus, 1 078 élèves ayant suivi leurs études à distance et sept non-voyants. Cette catégorie de postulants pour les études secondaires subira ses examens au niveau de 86 centres d'examen mis sous la supervision de 5 218 encadreurs. Les épreuves du baccalauréat sont prévues, pour cinq jours successifs, à partir de la journée du 16 juin prochain. Cet examen prévoit la participation de pas moins de 14.927 élèves scolarisés et 7221 candidats libres. Ils subiront les épreuves de passage aux études supérieures dans 68 centres d'examen en plus du centre de rééducation et de re-qualification d'Oran. Pour cet examen, la wilaya d'Oran a réquisitionné 6 480 personnes devant assumer tous les besoins liés au baccalauréat, dont entre autres les surveillants et correcteurs. Lors de sa sortie médiatique, le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, s'est voulu rassurant quant à une tolérance zéro de la triche au bac via le Net. Autrement dit, toutes les mesures ont été prises par le ministère de l'Education nationale pour assurer le bon déroulement des examens de fin d'année. «Le ministère de la Défense nationale a équipé l'Onec et tous les centres d'examen de brouilleurs sophistiqués», a affirmé le ministre mettant en avant le travail «efficace» de l'Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication relevant du ministère de la Justice, rappelant que cette structure est dotée de «beaucoup de pouvoirs» pour identifier en temps réel les auteurs de la fraude. Pour ce qui est de la coupure de l'Internet, Belabed a souligné qu'il est encore trop tôt d'en parler. «La décision sera prise au moment opportun», a-t-il affirmé. Pour le ministre, il faut faire le distinguo entre fuite de sujets et diffusion de ces derniers sur les réseaux sociaux après l'ouverture des plis, qualifiant cet acte de «trahison». Et de rappeler que la loi sera appliquée contre les fraudeurs. Concernant la tricherie, le ministre a fait savoir que les sanctions sont maintenues. Elles consistent en l'exclusion de l'épreuve du baccalauréat pour une durée de 10 ans pour les candidats libres et de 5 pour les scolarisés. Il a rappelé que l'année dernière, 1 700 cas ont été enregistrés. Concernant les horaires, Belabed a indiqué que les épreuves du bac débutent à 8h30, en matinée et à 15h00 dans l'après- midi, précisant que l'entrée au centre d'examen se fait de 07h 30 à 8h 00 et 14h 00- 14h 30. Les portes seront fermées à 8h 30 et 14h 30, mais et c'est là une grande innovation, les retardataires seront admis dans la tranche de la demi-heure qui précède le début des épreuves, après un enregistrement dûment consigné.