Une délégation du Congrès américain a effectué une visite similaire le 24 janvier 2005. Premier partenaire commercial de l'Algérie en 2005, avec un volume d'échanges de 8,5 milliards de dollars, notamment dans le secteur des hydrocarbures, les Etats Unis, mus par leur pragmatisme légendaire, comptent renforcer leur présence dans notre pays. Les deux pays, dont la convergence de vues dans les domaines de la lutte antiterroriste et du redéploiement géostratégique allant dans ce sens, n'est plus à démontrer, continuent de coopérer dans plusieurs domaines. A commencer par l'échange d'expériences dans le domaine législatif. La visite, hier d'une délégation du Congrès américain conduite par M.Peter Hockstra, membre du parti républicain américain à la Chambre des représentants du Congrès, visant à «raffermir les relations bilatérales», s'inscrit dans cette nouvelle dynamique d'ouverture entre les deux capitales. Selon un communiqué de l'Assemblée populaire nationale (APN), la visite de la délégation parlementaire américaine constitue «une nouvelle étape» dans le renforcement des relations de la coopération entre l'APN et le Congrès. Cette coopération a connu «un saut qualitatif consacré par l'intense activité entre les deux institutions législatives durant les deux dernières années, notamment en matière d'échange d'expériences et d'opportunités de formation», ajoute la même source. La délégation américaine sera reçue, lors de son séjour à Alger, par le président de l'APN, M. Amar Saâdani ainsi que par de hauts responsables du gouvernement. Une délégation du Congrès américain, conduite par le député Edward Royce, le président de la sous-commission des affaires africaines de la Chambre des représentants, a effectué le 24 janvier 2005 une visite de deux jours à Alger. Une première depuis 14 ans. Par ailleurs, les volets scientifique et technologique figurent parmi ces créneaux. C'est dans ce cadre que sera signé la semaine prochaine à l'occasion de la visite d'une importante délégation américaine, un accord de coopération scientifique et technologique. Cette délégation, qui regroupera de hauts représentants de départements ministériels et organismes américains, aura à concrétiser avec la partie algérienne un important outil de coopération, de partenariat et d'échanges multiformes qui fournira le cadre adéquat au développement et au renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines des sciences et des technologies, a indiqué l'APS, citant une source sûre à Washington. Pour les initiateurs de cet accord, il s'agira avant tout de mettre en place des mécanismes et des actions de coopération et de partenariat qui favorisent, entre autres, le développement et les recherches scientifiques et technologiques, la formation, les échanges d'expériences et de documentations, l'organisation de séjours de spécialistes dans l'un ou l'autre des deux pays et le lancement de travaux conjoints. Selon le directeur des Instituts nationaux de la santé (NIH) des Etats-Unis, le Dr Elias Zerhouni, il s'agira surtout de créer un partenariat pour qu'il y ait une formation qui se fasse en Algérie, d'équiper les laboratoires et unités de recherche-développement en moyens modernes et de donner la possibilité aux chercheurs et universitaires algériens d'accéder aux techniques et nouvelles connaissances, notamment à travers les nouvelles technologies de l'information et de la communication (Ntic).