Après le festival du film français, voilà encore une manifestation qui fera plaisir aux amateurs du grand écran... Comme promis, une conférence de presse s'est tenue hier à l'hôtel Aurassi, à l'occasion de la tenue du 18 au 27 janvier prochains à la salle Ibn Zeydoun du 1er Festival du film européen en Algérie. Organisé par la délégation de la commission européenne en Algérie avec le concours de Sora Productions, cet événement dira M.Lucio Guerrato, ambassadeur, chef de la délégation, aura pour principe «de retrouver les vraies valeurs du cinéma», et de souligner : «Ce sera une occasion pour le public algérien de découvrir les derniers succès du cinéma européen d'aujourd'hui et de les apprécier dans leur diversité». Entendre par là, explique-t-il, plus loin: «Des films de qualité, la tendance essentielle de ce festival». Autrement dit, relève M.Guerrato, des films qui plaisent. Je ne soutiens pas la cinématographie européenne mais le cinéma de qualité y compris commercial». En effet, la plupart des films qui seront projetés durant ce festival, à raison de trois séances par jour à 13h, 16h30 (payantes, 100 DA) et 19h (sur invitation), ont été récemment distingués par différents prix dans divers festivals dont ceux de Clermont-Ferrand, Cannes... les plus jeunes nous signale-t-on ne seront pas en reste puisque plusieurs séances sont prévues pour un public à partir de 3-4 ans. Ces films d'animation seront projetés essentiellement le vendredi à 10h30. Sur la vingtaine de films sélectionnés, pour être projetés, seul le film belge La femme de Gilles sera rehaussé par la présence de son réalisateur Frédéric Fanteyne (film qui sera projeté les dimanche 22 janvier à 19h et jeudi 26 janvier à 16h30). Il sera par ailleurs nous affirme-t-on projeté par la suite à la cinémathèque algérienne. Une rencontre avec le réalisateur sera en outre organisée samedi après-midi à la salle Frantz-Fanon, par l'association Chrysalide et une conférence autour de «l'animation de l'écrit», aura lieu dimanche matin à 10h, à la faculté des langues étrangères de Bouzaréah. Adapté au cinéma d'après le livre de Madame Muller, la petite-fille de cette dernière qui vit à Alger, Nadia Ben Zekri, présentera, le 19 janvier prochain, à la Cinémathèque algérienne à 14h, son documentaire intitulé Une lumière la nuit. Voilà pour le point plus algérien. Un autre vient marquer ce festival, c'est le film Exils du réalisateur d'origine algérienne, Tony Gatlif, avec Romain Duris et Lubna Azabal (prix de la mise en scène à Cannes en 2004). Tony Gatlif, qui a longtemps fréquenté les tziganes, revient avec un film très coloré. Un road movie rythmé aux sons de musiciens algériens, marocains et espagnols. L'histoire d'une reconquête de soi, sur fond de voyage... Un autre film qui vous ravira certainement est Joyeux Noël de Christian Carion, qui clôturera le festival. Un film qui a été sélectionné officiellement pour les Oscars 2006 et au Festival de Cannes. Ce film de grand spectacle, nous dit-on, décrit une époque de guerre (novembre 1914) sur fond de fraternité. Entre stupidité des hommes et esprit de paix, le film mérite qu'on s'y attarde. Il sera projeté en cinémascope jeudi 19 janvier à 16h 30 et vendredi 27 janvier à 19h. Mais des films bons, il y en a encore à gogo. Pas la peine de les citer tous ou de noter nos préférences. A vous de juger. Productions belge, suisse, italienne ou française, qu'importe, le dernier mot appartient, comme l'a si bien souligné M.Guerrato, au public. Alors, soyez nombreux ! Pour info, les films seront projetés en version originale sous-titrés en français.