Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassane Rabhi a effectué mardi dernier, une visite au chantier de restauration de la citadelle d'Alger, au Musée national du Bardo et au Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire (Cnrpah). A la citadelle d'Alger, en haute Casbah, le ministre a inspecté les travaux de restauration de ce futur musée et a reçu une présentation globale du projet en plus d'avoir visité la mosquée du Dey, la poudrière, le Palais des Beys et les ateliers et laboratoires installés in situ. Le projet de restauration de ce site de 1,5 hectare connaît un taux d'avancement de plus de 45%, indique Farid Chentir, directeur de la préservation du patrimoine au ministère de la Culture. Pour cette première visite en sa qualité de ministre de la Culture par intérim, Hassane Rabhi a salué « les compétences algériennes en charge de ce chantier et la main-d'œuvre qualifiée qui y travaille en utilisant des matériaux locaux». Le ministre a dit souhaiter voir cette Casbah devenir, «en plus d'un pôle touristique, une source d'inspiration en matière d'architecture, d'art et d'artisanat». Au Musée national du Bardo, Hassane Rabhi a visité une exposition sur l'histoire de l'humanité à travers les objets archéologiques et une autre sur les instruments traditionnels de musique en plus d'autres parties de la bâtisse. Il a exprimé sa satisfaction de trouver «un encadrement hautement qualifié» dans cet établissement qui, comme tous les musées, doit être «soutenu en moyens humains et matériels afin d'encourager les citoyens, particulièrement les jeunes, à visiter ces établissements». En plus d'avoir insisté sur le rôle de l'Etat dans la préservation du patrimoine culturel matériel et immatériel, le ministre a également évoqué «le rôle du citoyen et de la société civile pour la relance de la culture du musée, du cinéma, et du théâtre». Hassane Rabhi a terminé sa visite par le Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire (Cnrpah) où il a reçu des explications sur les dernières découvertes du deuxième site archéologique le plus ancien au monde remontant à 2,4 millions d'années, dans le site de Aïn Boucherit à Sétif.