Les travailleurs des résidences universitaires Hasnaoua 1, 2 et 3 et ceux de l'ex-Habitat, relevant de la direction des oeuvres universitaires de Hasnaoua disent «vivre dans un marasme total et dans une situation inqualifiable due, selon eux, à une gestion hasardeuse». Selon les syndicalistes «la persécution, le mépris et la menace quotidienne des travailleurs, les mutations arbitraires, les injures, les propos malveillants font suite à la décision des travailleurs de rejeter le Pgrh conçu au seul profit de certains qui ne présente aucun intérêt pour les travailleurs.» Aussi, les représentants des travailleurs affilés à l'Ugta, ont alerté les autorités afin de leur demander de trouver une solution dans le seul but de normaliser le fonctionnement de ces résidences. Cependant, ces démarches se sont avérées vaines et les rencon-tres tenues avec les autorités de wilaya et le directeur général de l'Onou n'ont abouti qu'à des promesses aussitôt ignorées et oubliées. Pour les syndicalistes «la Douh ne reconnaît aucune autorité autre que la sienne!» Aussi, les syndicalistes pensent que seule la grève est, en dernier ressort, l'arme qui leur reste! Lors de la rencontre du 15 janvier, en présence du secrétaire général de la fédération, le préavis de grève a été, dans un esprit de sagesse, reporté de huit jours. Un problème n'arrivant jamais seul, voici que le 9 janvier dernier et à cause d'un manque de pain en plein milieu du service et en présence du directeur, des étudiants auraient enfoncé les portes des magasins et se seraient servis en emportant 25 cartons de fromage. Après cet incident, le directeur voulait selon les syndicalistes, faire endosser au magasinier cette action alors que selon les syndicalistes, ce dernier n'a agi que conformément aux directives de la directrice. Aussi, les syndicalistes interpellent, une nouvelle fois, les responsables en leur demandant de prendre les mesures idoines pour faire cesser de telles pratiques. La colère qui couve dans les rangs des syndicalistes annonce un sérieux bras de fer entre les travailleurs et la direction, ce qui augure d'un climat pour le moins peu propice aux études.