Faits de société en tout genre, ce livre lève le voile sur les travers pervers de l'être humain... Benrejdal Lounès est né le 21 février 1949 à Tizi Ghennif (Grande Kabylie). Avant que son nom n'apparaisse en 1995 aux éditions l'Harmattan (Paris) avec un livre de contes intitulé : Naïveté et malice animales, l'auteur a, dès son plus jeune âge, manifesté une attirance pour tout ce qui est culturel. C'est ainsi qu'il a commencé à recueillir des centaines de contes du terroir, (dix manuscrits sont prêts à la publication), des dizaines de poèmes anciens et des milliers de proverbes ont été collectés. D'autre part, il a à son actif plus de sept cents poèmes de son cru, dont seuls quelques textes ont été chantés par Mohamed Allaoua et le groupe Assirem (Chorale enfantine). Encouragé par un premier succès remporté lors d'un concours, en 1973 avec sa pièce intitulé. Les mauvaises coutumes, il a écrit une vingtaine de pièces de théâtre dont la moitié a été diffusée sur les ondes de la radio, et réalisées par des figures connues du monde du spectacle. Quelques scénarios ont été déposés auprès de l'Enpa, mais sans suite. Depuis quelques années, il a collaboré dans différents organes de la presse nationale dans le domaine judiciaire (affaires criminelles) et dans le domaine culturel (contes et légendes kabyles). Lounès Benrejdal nous revient avec un recueil d'Histoires vraies tirées de faits criminels qui ont paru dans la presse . «Tout ce que lira le lecteur est malheureusement authentique, rien n'est inventé, rien n'est exagéré. Toutes ces histoires, absolument toutes, ont été traitées par la justice. Pour des raisons que l'on devine, les noms des personnes et même des lieux ont été changés», nous avertit l'auteur. Affaires de viol sur mineurs ou petites filles sans défense, inceste, bassesse en tout genre, instinct animal, vengeance, pédophilie, meurtre pour sauver l'honneur de la famille...Ces histoires que renferme ce livre sont toutes perverses et sordides. L'auteur lui même ne s'en cache pas et le reconnaît: «Le fait est que souvent la réalité dépasse la fiction. En effet, chez nous aussi il peut se passer des choses horribles. Les tabous et les interdits n y peuvent souvent rien. Nous ne sommes pas une société exemplaire, loin s'en faut, il y a beaucoup à dire là-dessus même sans en arriver aux volets sociologique et psychologique».