Douze spécialistes dans le domaine de l'environnement voleront pour le Japon le 4 mars afin de suivre une formation ayant pour thème «La technologie propre». Le stage est rendu possible grâce à la coordination entre le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire et l'Agence de coopération japonaise la Jica. Pendant 45 jours, des cadres algériens seront suivis par d'éminents spécialistes de renommée mondiale. Cette formation est la troisième d'une série de formations qui seront organisées au Japon et qui s'achèveront en 2008. Le premier stage, organisé au pays du Soleil Levant, a eu pour thème «la gestion de l'environnement industriel et urbain en Algérie». La deuxième promotion s'est penchée sur «la pollution industrielle et gestion de contrôle». Les organisateurs ont choisi le thème de «la gestion de l'environnement et des installations», ainsi que les techniques de traitement des gaz d'échappement et des eaux usées ainsi que les techniques de la gestion des déchets et le recyclage. Pour le prochain stage qui se déroulera au Centre international de la Jica à Kyushu au Japon, du 4 mars au 19 avril prochain, «les technologies propres » seront abordées. Les thèmes comme l'a souligné, M.Chérif Rahmani, obéissent aux besoins de l'Algérie dans le domaine. L'Algérie qui a mis en place une législation rigoureuse dans le domaine de l'environnement, compte la renforcer davantage à travers la formation des compétences. Le Japon, leader dans le domaine de la protection de l'environnement, apporte un soutien très important au département de Chérif Rahmani à travers la Jica. Cette coopération stratégique a été relancée ces trois dernières années. Il faut savoir qu'à cause de la situation sécuritaire, la Jica a dû fermer ses bureaux en Algérie, avant de revenir en 2003. Les principaux axes du partenariat concernent actuellement la protection de l'environnement, les mesures préventives contre les sinistres et catastrophes naturelles, ainsi que le développement de capacités pour les ressources humaines. En raison de la situation sécuritaire, la coopération technique se limite actuellement à deux wilayas: Alger et Oran. Selon cette agence de coopération, si le risque Algérie est réduit, la Jica va renforcer sa présence dans notre pays. Il faut savoir que seulement 50 millions de yens ont été débloqués par cet organisme dans le cadre de l'aide publique au développement durant la dernière décennie contre 178 millions pour l'année 2004-2005, ce qui traduit un regain d'intérêt pour notre pays. Un intérêt réaffirmé, hier, par M. Shimizu Kuono, ambassadeur du Japon à Alger, lequel a exprimé «le souhait de partager l'expérience de son pays avec l'Algérie».