Agissant sur la base de renseignement et suite à une exploitation efficace, les forces de la BRI exerçant au niveau de la wilaya de Constantine ont pu mettre fin aux activités illicites de trois individus âgés de 25 à 37 ans impliqués dans la contrebande de médicaments (psychotropes), mais aussi d'équipements médicaux. L'opération a eu lieu au niveau de la cité Zouaghi qui a permis aux forces de la BRI d'arrêter deux personnes et de saisir deux véhicules et une quantité de psychotropes évaluée à 730 capsules de Brégabaline ou Lyrica connu aussi sous le nom de Saroukh, ainsi que des équipements médicaux. Dans un communiqué adressé à notre rédaction, il est souligné que les mis en cause exerçaient la fonction d'agents de santé sans agréments, précisant que la marchandise saisie est étrangère. Conduits au poste de police pour interrogatoire, les enquêteurs ont identifié une troisième personne qui s'avère être le fournisseur qui sera à son tour arrêté. Après perquisition des domiciles des présumés accusés, les enquêteurs ont saisi une autre quantité de psychotropes évaluée à 1215 capsules et la somme de 545 millions de centimes. Un troisième véhicule a été également saisi dans cette opération. Le Lyrica fait ravage dans la société. Chaque jour ce sont des quantités à donner le tournis qui sont saisies sans pour autant aboutir à ceux qui inondent la société par ce poison consommé particulièrement par de jeunes adolescents et dont les effets sont néfastes. On ne doit pas banaliser les choses car on parle, là, de drogues qui rendent nos enfants toxicomanes. À long terme, le Lyrica a les mêmes effets que la cocaïne ou toute autre drogue dure, à savoir une dépendance qui tue à petit feu», avertissent les spécialistes.