Ce vol quotidien sera opérationnel dans 10 jours. Devant répondre au mieux à une demande en croissance soutenue sur une ligne porteuse et en nette évolution, Air France lance, dès le 26 mars, sa troisième fréquence quotidienne entre Alger et Paris-Charles de Gaulle (CDG) a annoncé mercredi le directeur régional d'Air France, à Alger, Bruno Grégoire. Ce nouveau vol, qui sera assuré par Airbus A-320 offrira le choix parmi les deux classes de service d'Air France, à savoir l'espace Affaires et le Tempo. Les fréquences hebdomadaires qui passent ainsi à 21 rotations hebdomadaires, d'Alger vers Paris et trois horaires par sens et par jour, dont un vol quotidien Alger-Marseille, fourniront aux passagers plus de flexibilité pour choisir à l'aise leur heure de départ et aussi, s'il y a lieu, leur vol de correspondance intercontinentale à partir de l'un des plus grands «Hub» d'Europe, que constitue l'aéroport parisien Charles de Gaulle avec ses 189 destinations vers le monde, 860 vols quotidiens, 97.100 passagers/jour et 21.552 passagers en correspondance quotidienne et 17.900 correspondances hebdomadaires internationales. Lors d'un point de presse, le directeur Bruno Grégoire, assisté du directeur commercial Roland Fisher, a annoncé le lancement de ce vol et donné des explications et précisions à un parterre composé de représentants de la presse nationale friands de détails sur l'exploitation de ce nouveau vol et de toutes les lignes de cette compagnie. Présentant les avantages multiples de l'aéroport C-DG, le directeur commercial R. Fisher a indiqué que la part du réseau Algérie sur l'ensemble du réseau Air France est de 1% à peine, selon les chiffres de cette compagnie. Il a cependant indiqué, avec un certain intérêt, que le trafic relevé montre le nombre croissant de voyageurs à destination de l'Algérie venant de pays aussi lointains que ceux d'Amérique latine ou d'Asie, et Air France veut s'accrocher à ce mouvement en croissance. L'aéroport C-DG convient parfaitement aux desiderata de ces voyageurs venant d'Inde, de Chine, du Brésil ou d'Afrique du Sud, pour ne citer que ces quatre grands pays émergents a-t-il précisé. Esquissant une réponse relative à une question pertinente sur les tarifs pratiqués actuellement par la compagnie à destination de la France, Grégoire a déclaré , «sans s'engager», que les dirigeants d'Air France ont indiqué qu'une «baisse des tarifs pourrait être mise sur le tapis au vu de la fréquence des vols et le volume du trafic passager entre les deux pays». A ce propos il a évoqué la forte concurrence qui s'installe à Alger dont il faut tenir compte. Cette option de réduction des tarifs serait fort envisageable, a-t-il dit, si les voyageurs acceptent la fameuse formule du «billet jetable» qui est un titre de transport «non remboursable et non valable» une fois que le numéro de vol est inscrit. Il comprend également une série de contraintes auxquelles doit s'accommoder le client qui se veut économe. Cette formule donne de bons résultats dans d'autres régions du monde et devrait également réussir en Algérie, a ajouté M. Fischer. Le souvenir du 11 septembre 2001 qui avait ébranlé une multitude de compagnies aériennes acculées à mettre la clé sous le paillasson, semble s'estomper si l'on en croit Bruno Grégoire qui a étalé toutes les performances de sa compagnie établie sur les cinq continents. Pour ce faire, il citera toutes les correspondances quotidiennes à l'échelle mondiale qui s'offrent au passager algérien, sans visa de transit, vers les capitales telles que Tokyo, Johannesburg, Amsterdam ou Rio de Janeiro.