Malgré les entraves, les complots et les ingérences, Ahmed Gaïd Salah, alors général de corps d'armée, chef d'état-major de l'ANP et vice-ministre de la Défense nationale, soutenu par le Haut Commandement de l'Armée nationale populaire, a eu le mérite d'avoir donné une leçon au monde entier, mais surtout aux ennemis de l'Algérie, avant son décès, le 23 décembre 2019. Il a sauvé l'Algérie et préservé la vie des Algériens. Il a sacrifié son temps et sa santé pour affronter une crise qui était de taille. Des sacrilèges ont été planifiés pour pousser le pays au fond du gouffre, les manipulations et les manifestations, infiltrées par les relais de «la bande», dont les symboles sont en prison, ont tenté l'impossible pour provoquer un bain de sang, (mais) en vain. Le mal venait aussi de l'intérieur. Au final, l'Algérie est debout avec l'élection d'un nouveau président. Une élection dont certains, assoiffés, promettaient qu'elle n'aurait pas lieu, que le peuple ne voterait pas. C'est le contraire qui s'est produit, l'Algérie a été mise entre de bonnes mains, comme il l'avait promis dans ses discours, que le peuple attendait à chaque fois, avec impatience. Vouloir salir sa mémoire aujourd'hui et faire de ses enfants un prétexte, provient d'un esprit insidieux et perfide, de l'ingratitude pas seulement à l'égard de ce grand moudjahid qui est entré dans l'histoire comme étant un militaire hors du commun, qui a accompagné le peuple dans ses revendications, une première dans l'histoire de l'humanité, mais aussi envers des millions d'Algériens et de milliers d'enfants du peuple, qui composent l'Armée nationale populaire. Il a su, avec art, contourner toutes les prévisions de l'ennemi, par son génie et son expérience. Son intelligence était stratégique. Il a été réellement proche et à l'écoute du peuple et a eu raison sur ceux qui écoutaient la voix des orgueilleux qui n'ont pas su comprendre les aspirations évidentes et fondamentales des Algériens,. Ce militaire au grade de général de corp d'armée ne regardait pas le peuple de haut, mais le plaçait au même niveau que lui. Pour lui, l'Algérie au- dessus de tout et son respect pour le peuple exigeaient de lui d'affronter le pire pour la préserver et il l'a fait sans hésiter, au détriment de sa santé. Pourquoi vouloir déterrer la mort ce héros? Un outrage impardonnable, aux yeux des Algériens, qui n'ont pas tardé à réagir avec une énergie extraordinaire. Les Algériens ont répondu avec force aux allégations tendancieuses de ceux qui réclamaient une période de transition qui, si elle avait eu lieu aujourd'hui, avec cette crise sanitaire, l'Algérie aurait été dans une situation pire que celle de la Libye. Bien sûr et à l'évidence, les nostalgiques de l'Algérie française ne sont pas près de lui pardonner, il les a combattus durant la guerre de libération et il les a combattus, aujourd'hui, avant de tirer sa révérence, avec les honneurs. A tort celui qui croit que le peuple algérien est ingrat, a tort celui qui pense qu'Ahmed Gaïd Salah est de l'histoire ancienne, a tort celui qui espère tirer profit de sa mort. Le Héros vivra aussi longtemps que ce peuple vivra dans le coeur des Algériens, comme feu Houari Boumediene. Avant de lui porter préjudice, il faut réfléchir, par deux fois, car ce peuple qui a honoré sa mémoire se sent autant visé. Sans lui, le pays aurait été la proie des impérialistes, à qui le message envoyé par la réaction du peuple est clair: «Gaïd Salah est une ligne rouge.»