Sept cent milliards de créances ont été enregistrés par la concession de distribution de l'électricité et du gaz de Béjaïa. La conjoncture sanitaire que traverse encore notre pays a laissé beaucoup de séquelles qui ont infecté, en particulier, la situation économique dans tous les secteurs. Pour la SDE, l'impact s'est répercuté majoritairement sur sa santé financière où on constate un niveau très élevé des créances détenues auprès de ses clients, toutes catégories confondues. «Le montant global des créances s'élève à 700 milliards de centimes. Arrivent en première position les clients ordinaires ou appelés communément les ménages avec 415 milliards de centimes contre 230 milliards de centimes enregistrés à la même période de l'année précédente, soit un taux d'évolution de 80%», indique la SDE dans une communiqué. Il est suivi par celui des administrations avec 148 milliards de centimes, les clients relevant du secteur économique avec 115 milliards de centimes quant au reste des créances, celui-ci est relatif aux ouvrages d'amenée de l'énergie électrique et gazière. Malgré tous les efforts consentis par la société en matière de diversification des modes de paiement mis à la disposition de nos clients dont, notamment le paiement par le bilais des bureaux de poste les plus proches de leurs domiciles, le paiement au niveau des 10 agences commerciales éparpillées sur le territoire de la wilaya, en espèces et chèque ou par carte CIB à l'aide des TPE, le paiement par domiciliation CCP, sans oublier le nouveau mode de paiement électronique e-paiement, adopté par la société dans le cadre de l'intégration des nouvelles technologies de l'information et de la communication, «l'argent ne rentre pas dans les caisses» semble dire la SDE, qui rappelle que «le e-paiement électronique évite à nos clients tous déplacements et leur permet de consulter, télécharger et payer leurs factures via notre site Internet: www.sadeg.dz, et ce, à l'aide d'une carte interbancaire (CIB)», mais, déplore encore la SDE, «cela reste sans impact puisque nos créances demeurent élevées, ce qui représente une entrave majeure pour la concrétisation de nos investissements liés essentiellement à l'amélioration de la qualité et continuité de service».