Rien ne va entre les semblants «Ahrar», la guéguerre s'empare des factions qui les composent, c'est la bleuite qui caractérise les rapports et les relations entre les «rachadistes» entre eux et cette nébuleuse islamiste avec les autres organisations se réclamant du «Hirak». Qu'en est-il réellement de cette guéguerre à couteaux tirés entre les «frères-ennemis»? Est-ce le début de la fin d'une secte qui s'est dissimulée derrière le Mouvement populaire pour s'emparer de cet élan qui s'est exprimé contre l'ancien régime et ses symboles? Tout compte fait, l'anthropophagie prend de l'ampleur au sein des nébuleuses qui ont pénétré avec sournoiserie le Mouvement populaire du 22 février en allant jusqu'à dénaturer cet élan merveilleux et plein d'espoir pour la majorité des Algériennes et des Algériens qui aspiraient à un changement résolument algérien et entre Algériens dans un cadre national loin des ambivalences et des accointances avec l'étranger et ses officines connues pour leurs interférences et leurs ingérences dans les affaires propres du pays et sa souveraineté. Les accusations se multiplient encore et prennent une proportion importante à telle enseigne que le mot «trahison» est devenu légion entre ses «Ahrar» qui entament bien leur guerre fratricide sur fond d'accusations graves allant jusqu'à user du qualificatif d' «agent» pour le compte des services de renseignement. Cette accusation qui était utilisée à tort et à travers par la nébuleuse islamiste de Rachad contre tous ceux qui ne partagent pas son discours et son projet de la «khilafa al Rachida» de l'autre camp qui prône la démarche démocratique et laïque, ladite nébuleuse ne se contente plus de ces accusations uniquement à l'égard des mouvances qui ne lui sont pas similaires, mais pire que ça, les persiflages et les quolibets ont touché les plus proches d'entre eux en les accusant de travailler et de collaborer avec les services de renseignement, c'est-à-dire, qu'ils sont des espions et des collaborateurs. Cette culture consistant à jeter l'opprobre sur tous ceux et toutes celles qui s'opposent ne serait-ce que sur le plan formel et organisationnel contre cette nébuleuse, deviennent de facto des ennemis et des agents à la solde de l'ennemi. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que le Mouvement populaire a perdu de sa «brillance» et de sa mobilisation d'antan, c'est grâce à ces interférences des nébuleuses et à leur tête la nébuleuse islamiste de Rachad qui voulait avoir la mainmise sur le Mouvement populaire en recourant aux stratagèmes et méthodes diaboliques pour réaliser ses fins de pouvoir et mettre en place les conditions favorables à son objectif perfide d'asseoir les jalons d'un Etat théocratique et totalitaire. Les éléments de cette nébuleuse sont complètement dénudés sur le terrain, la coordination qui se faisait avec tout le monde depuis le début de l'élan populaire du 22 février commence à se lézarder à cause de l'attitude hégémonique et hypocrite de cette nébuleuse qui se cachait derrière des éléments se présentant en bon chic et en bon genre pour se faire passer pour des modernistes et des démocrates attachés aux vertus et aux valeurs de la tolérance et les principes démocratiques et ses préalables. Cette guerre des idéologies a été l'apanage, surtout de la nébuleuse islamiste au sein du Mouvement populaire dans la perspective d'encamisoler le «Hirak» et de le doter d'une couleur verte reflétant ainsi leur stratégie perfide et destructrice. La guerre entre les frères ennemis n'a pas encore livré tous ses secrets, cette situation de bleuite qui frappe les factions de la nébuleuse islamiste et ses satellites.