Certains slogans sont hissés et clamés par des nébuleuses et propagés par des crédules à tort et à travers. Parmi ces slogans, apparaît celui qui divise la classe politique et la société, a savoir «Dawla madania machi askariya», «Etat civil et non pas militaire». ce slogan qui revient chaque fois qu'une nébuleuse connue pour ses accointances avec des officines étrangères, à savoir la nébuleuse islamiste incarnée par Rachad et son ancêtre l'ex-FIS dissous, ne vise rien d'autre que de remettre en cause l'Etat national et son institution militaire considérée comme un outil intrinsèque pour la sauvegarde dudit Etat. Des voix qui s'élèvent et des langues qui se délient courageusement et stoïquement pour démystifier ce slogan trompeur et dangereux. Ce slogan qui a été promu lors de l'apparition tardive de la nébuleuse islamiste au sein du Mouvement populaire pour squatter et détourner l'élan populaire via des slogans hostiles à l'institution militaire et l'Etat national. Le peuple algérien qui est sorti le 22 février 2019 n'a pas fait recours à ce slogan, bien au contraire, il a insisté sur la nécessité de mettre un terme au cinquième mandat de la honte et l'exigence du départ du régime de Bouteflika et ses symboles. La majorité du peuple clamait «Djeïch chaâb khawa khawa», c'était une manière de rappeler que l'Armée nationale populaire et le peuple sont unis et que la cohésion entre les deux sont la clé du changement et l'âme du Mouvement populaire qui s'est soulevé contre l'oligarchie et sa démarche despotique. Aujourd'hui, ce slogan est utilisé avec une dose et une charge dont les tenants et les aboutissants sont d'une dangerosité qui renseigne sur l'objectif saillant et concret des nébuleuses qui ont investi le Mouvement populaire avec la bénédiction de leurs mentors de l'étranger pour faire de l'armée la cible à abattre. Une étape cruciale et décisive dans la perspective d'asseoir ce slogan macabre de la «Dawla madania machi askariya». L'islamisme radical à travers la nébuleuse rachadiste héritière de l'ex-FIS dissous, veut se dissimuler derrière ce slogan pour aboutir à ses fins, à savoir la mise en place de la «Dawla islamiya» via une transition menant vers des élections telles qu'envisagées par cette nébuleuse islamiste. Samir Bouakouir, un cadre du Front des forces socialistes (FFS), n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour signifier que «Dawla madania Machi Askaria» «Etat civil et non pas Etat militaire» n'est pas une inspiration soummamienne et que «l'escroquerie majeure» réside dans son assimilation «avec celui énoncé dans les résolutions du congrès de la Soummam, à savoir la «primauté du politique sur le militaire» qui ne postulait en aucune manière «l'éloignement du militaire du processus décisionnel politique», a-t-il expliqué à propos de cette grossière manipulation dudit slogan cher à la nébuleuse islamiste et ses alliés. Samir Bouakouir est allé loin dans son analyse en rappelant que «l'introduction de ce mot d'ordre, dirigée contre l'Armée, n'est pas fortuite, en particulier dans un contexte de fragilisation de l'Etat national en prise avec un environnement régional très instable et potentiellement menaçant pour la Sécurité nationale. Ainsi, ce mot d'ordre introduit insidieusement dans le Hirak, après la chute du régime de Bouteflika, en chassant le mot d'ordre initial «Djeïch-chaâb, Khawa-khawa», charrie une charge historique qui est ramenée à la réalité algérienne, vise à replonger le pays dans les années 1990», a-t-il précisé. Il est clair que le Hirak 2 tel qu'il a été défini par beaucoup d'observateurs et d'analystes politiques est celui de la nébuleuse islamiste et des forces centrifuges qui visaient à pousser la situation politique vers le pourrissement et le chaos. D'ailleurs, c'est avec ce Hirak 2 que la situation a pris une tournure délétère et dangereuse à la fois sur la stabilité et la sécurité du pays. Samir Bouakouir rejoint l'avis de beaucoup de patriotes qui se sont alarmés sur l'enjeu crucial qui guette le pays via ces slogans scandés et adoptés par la nébuleuse islamiste dont l'empreinte émanant de l'Egypte à travers les groupes appartenant au mouvement Otpor au nom du «Kifaya» et ceux des Frères musulmans qui agissent sous la coupe de la NED et des officines appartenant à la CIA. C'est dire que le Mouvement populaire est investi par des nébuleuses quasiment inféodées à l'agenda des puissances étrangères dont la destruction et la dislocation de l'Etat national et son armée sont l'objectif primordial dans leur entreprise visant la mainmise sur les richesses et les ressources des pays souverains.