La fin de la campagne référendaire a tenu toutes ses promesses. Elle a été fortement marquée par les appels à la mobilisation pour le referendum du 1er novembre, et ce après une multitude d'interventions et de déplacements, essentiellement dédiés pour l'explication des nouveaux articles de la mouture finale de la révision de la Constitution. Les animateurs semblent convaincus du consensus qui naîtra autour de ce processus et qui prendra forme le jour «J». Hichem Belarif valorise l'action des associations Mettant en avant le rôle de la société civile et des associations, le secrétaire général de l'Association nationale pour la promotion de la citoyenneté et des droits de l'homme, Hichem Belarif, à souligné que «le prochain rendez-vous référendaire est une opportunité à saisir pour opérer le changement espéré, et concrétiser l'égalité et la justice. Le projet d'amendement de la Constitution garantit des droits aux associations, notamment en ce qui concerne les six points essentiels introduits dans le cadre de ce document. Ces points portent, notamment, sur la relation entre les associations et divers organismes qui permettront de faire connaître les préoccupations des citoyens». Abdelkader Hamzaoui (SMA) «La révision sera une première étape» «Le projet d'amendement de la Constitution soumis à référendum le 1er novembre prochain vient en réponse aux revendications du Hirak ayant appelé à un changement profond dans le mode de gestion des affaires du pays», a déclaré dimanche dernier, à Aïn Defla, le commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), Abdelkader Hamzaoui. Précisant que «le changement profond dans le mode de gestion des affaires du pays auquel a appelé le Hirak est susceptible d'être réalisé grâce à l'amendement de la Constitution, laquelle en constitue la première étape». Kamel Nouisser appelle les étudiants à se mobiliser pour le 1er novembre Relevant avec insistance les effets de la mouture finale de la révision de la Constitution sur les institutions de l'Etat, le wali de Blida a expliqué que «le projet de la nouvelle Constitution, qui sera soumis à référendum le 1er novembre prochain, va consacrer l'orientation républicaine et populaire de l'Etat algérien et renforcera ses institutions politiques, éducatives et sociales», a déclaré Kamel Nouisser, à partir de Blida. S'adressant aux étudiants, Nouisser a déclaré: «Il est de votre devoir d'exprimer votre avis sur ce document élaboré par vos honorables professeurs», les exhortant à «marquer de leur empreinte cet important événement dans l'édification de l'Algérie et de contribuer avec force à éclairer la société, par leur implication dans son encadrement et sa sensibilisation». Abou El Fadhl Baâdji (FLN): «La liberté d'opinion sera garantie» S'exprimant à partir de Tébessa, le secrétaire général du FLN, Abou Fadhl Baâdji, a indiqué que «le projet d'amendement de la Constitution de 2020 garantit la liberté d'opinion et la liberté de la pratique du culte, conformément aux lois en vigueur. L'article 51 des droits fondamentaux, des libertés publiques et des devoirs, du projet d'amendement de la Constitution affirme l'inviolabilité de la liberté d'opinion et garantit l'exercice des cultes dans le respect de la loi». Dans ce contexte, Baâdji a appelé à «éviter, durant cette phase délicate les rumeurs qui découlent d'une mauvaise compréhension des articles du projet de Constitution par certains individus. Le projet d'amendement de la Constitution qui est un document consensuel, répond à la volonté populaire exprimée par le Hirak béni et constitue en soi un acquis autour duquel il faut se mobiliser».