Les forces du Pacte pour l'alternative démocratique (PAD) ont tenu, hier, une réunion à Alger. Le débat autour de la situation générale du pays, des préparatifs de la mise en place du Comité pour les libertés, objet de la résolution de la journée rencontre-mobilisation pour la défense des libertés tenue le 10 octobre 2020, sont les point inscrits à l'ordre du jour de cette rencontre. «Le PAD constate que la fermeture politique, (...) du régime, pour tenter de meubler les urnes, conforte le rejet d'un système qui s'enfonce dans le déni», peut-on lire sur le communiqué du PAD. Les partis constituant ce pacte, plaident pour la libération de tous les détenus. Il est relevé, dans ce sens, que «le respect des libertés, l'arrêt de la répression et la libération de tous les détenus d'opinion sont une condition incontournable pour tout processus politique qui redonne la souveraineté au peuple algérien». Dans cette perspective, le PAD,compte rendre public, dans les prochains jours, «un texte d'appel pour réunir toutes les bonnes volontés autour de la défense des libertés dans un cadre autonome et ouvert». «Plus d'une centaine de détenus croupissent encore dans des prisons!», selon le décompte du Comité national pour la libération des détenus(Cnld). Récemment, les forces du PAD n'ont pas été autorisées à organiser leur journée de mobilisation pour la défense des libertés démocratiques dans une salle publique. Face à cette situation, les forces du PAD ont décidé de maintenir leur action et tenir la réunion au siège national du parti MDS à Alger. Après le gel par son conseil national, de ses activité au sein du PAD, le FFS a vu certains de ses militants réintégrer ce pacte. Pour rappel, ce conglomérat regroupant des partis d'opposition (MDS, PT, RCD, UCP, PST et un groupe de militants du FFS, a appelé au boycott massif du projet de l'amendement constitutionnel. Le président du RCD, Mohcine Belabbas, dont le parti est un acteur de ce conglomérat, a été déchu de son immunité parlementaire.