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La décision sera rendue le 1er mars 2021
Fin du procès de l'ancien président français Nicolas Sarkozy
Publié dans L'Expression le 12 - 12 - 2020

Le tribunal de Paris rendra son jugement le 1er mars 2021 dans le procès dit des «écoutes», qui s'est achevé jeudi soir en France à l'issue des plaidoiries de la défense des coprévenus de l'ex-président Nicolas Sarkozy. Pendant sept heures, les défenseurs de l'avocat de M. Sarkozy, Thierry Herzog, et de l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert ont plaidé la relaxe, fustigeant les «fantasmes» et les «hypothèses» de l'accusation dans ce dossier de corruption et trafic d'influence.
Invité à s'exprimer avant la levée de l'audience, Nicolas Sarkozy a parlé d'un «chemin de croix», répétant avoir «dit la vérité». Le parquet national financier (PNF) a requis à son encontre 4 ans de prison, dont 2 ferme, demandant la même peine pour Gilbert Azibert et Thierry Herzog, avec, pour ce dernier, 5 ans d'interdiction professionnelle. Soit «une peine de mort sociale pour Gilbert Azibert, une peine de mort professionnelle pour Thierry Herzog et une peine de mort politique pour Nicolas Sarkozy», a estimé Dominique Allegrini.
L'avocat de Gilbert Azibert a dépeint un «intellectuel du droit» qui n'a fait qu'«expliquer le fonctionnement de la Cour de cassation» à son «ami» Thierry Herzog, sans «violer aucune règle». Selon l'accusation, cet ancien magistrat de 73 ans a transmis, en 2014, des informations confidentielles à M. Herzog, au sujet d'un pourvoi de Nicolas Sarkozy dans un autre dossier, l'affaire Bettencourt, alors en cours d'examen à la Cour de cassation. Celui qui était à l'époque avocat général dans une autre chambre de la plus haute juridiction judiciaire a aussi, selon les procureurs financiers, tenté de peser sur la décision, en échange d'un soutien de la part de l'ancien président pour un poste à Monaco.
Les magistrats ont «tous» déclaré que M. Azibert ne les avait pas sollicités, a souligné M. Allegrini, ridiculisant l'hypothèse du «virus Azibert» qui aurait «contaminé» ses collègues. Décrivant une instruction qui a accouché d'un «Frankenstein juridique», il a raillé une «accusation remplie de vent». Un dossier «fait d'approximations, de soupçons, d'hypothèses et de procès d'intentions», «plein de fantasmes mais vide de preuves», a enfoncé Paul-Albert Iweins, l'un des avocats de Thierry Herzog. Au coeur du dossier se trouvent des conversations entre M. Herzog, avocat historique de Nicolas Sarkozy, et son client, interceptées sur une ligne officieuse ouverte au nom de «Paul Bismuth».
Une ligne secrète qui ne présume pourtant pas d'une infraction, a affirmé Iweins, insistant sur le risque «d'écoutes sauvages» pour un ancien locataire de l'Elysée. A défaut d'un «pacte de corruption» entre les trois hommes, «il y a deux démarches d'amitié parallèles mais sans le moindre lien de causalité entre elles». Et faute de preuve, «le parquet nous invite à rechercher ce qu'il y a dans la tête des prévenus, leurs intentions secrètes. C'est une conception dangereuse, inspirée par un sentiment de toute puissance», a-t-il tancé. «Ce dossier, c'est le dossier du soupçon, maintenu envers et contre tout.» Un «soupçon» qui a conduit, dès l'origine, la justice à mener des écoutes «lamentables», a lancé Hervé Témime, autre avocat de M. Herzog. «Illégales», elles doivent être écartées d'un bloc au nom du secret des échanges entre un avocat et son client, «socle de la défense», a-t-il plaidé.»Où sont les preuves?» a-t-il finalement tonné.
«Il n'y a que des éléments à décharge, à part le contenu d'écoutes téléphoniques dont l'interprétation est trop fragile, trop aléatoire».


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