6 lance-roquettes RPG7, 59 fusils mitrailleurs automatiques, des roquettes de mortier, 311 chargeurs ainsi que 4 fusils mitrailleurs RPK ont été saisis. Moins de deux jours après l'attentat sanglant ayant ciblé vendredi dernier un convoi de douaniers, dans la région d'El Menea, dans la wilaya de Ghardaïa, la riposte de l'armée nationale populaire ne s'est pas fait attendre. Une riposte foudroyante qui atteste, encore une fois, du sens du professionnalisme et de la maîtrise du terrain sécuritaire par l'ANP. En effet, à l'issue d'une vaste opération de ratissage, au cours de laquelle de gros moyens humains et matériels ont été mobilisés, le groupe terroriste auteur de l'attentat qui rappelons-le, s'est soldé par l'assassinat de 13 douaniers en plein exercice de leur fonction, a été éliminé, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur rendu public hier. Le communiqué du ministère de l'Intérieur annonce qu'une importante quantité d'armes a été récupérée au cours de l'opération. Il s'agit de : 01 fusil mitrailleur lourd 14.5, 06 lance-roquettes RPG 7, 01 mortier 60 mm, 04 fusils mitrailleurs RPK, 59 fusils mitrailleurs automatiques, 01 fusil à lunettes, 01 fusil mitrailleur (FM), 15 pistolets, 311 chargeurs pour différentes armes, 53 capsules d'obus de mortier et 01 canon 12.7 mm. Seize caisses de munitions de différents calibres et des obus de mortier ont été également saisis. Par ailleurs, le communiqué du ministère de l'Intérieur fait état de la destruction totale des véhicules 4x4, dont deux chargés d'explosifs et de munitions de différents calibres. Un véritable arsenal de guerre qui, si le groupe terroriste avait réussi à quitter la région, aurait été utilisé pour faire encore davantage d'innocentesvictimes. D'après le communiqué de l'intérieur, le convoi des douanes qui se rendait à Ouargla en provenance de Béchar, pour assister à une rencontre régionale, a été surpris par un groupe terroriste qui compte entre 12 et 20 membres. Par ailleurs, d'après des sources concordantes, dix à quinze islamistes auraient été mis hors d'état de nuire au cours de l'assaut des éléments de l'ANP, qui ont quadrillé la région d'El Menea dans la soirée de vendredi dernier. Il convient de rappeler que le convoi des douaniers a été attaqué au lance-roquettes par un groupe armé vendredi vers 8h (7h GMT) au lieudit Ouardhia, à une centaine de kilomètres d'El Menea, près de Ghardaïa, sur une route du Sahara algérien. L'attaque est imputée à un ancien chef du Groupe salafiste, Mokhtar Belmokhtar, condamné en juin par contumace à 20 ans de prison. A noter que l'opération qui a débouché sur l'anéantissement du groupe d'El Menea, n'est pas la première du genre en ce moment, puisque, à travers les quatre coins du pays, les services de sécurité poursuivent leurs assauts contre les dernières poches terroristes, hostiles à la démarche de réconciliation nationale, préférant tourner le dos à la volonté du peuple algérien, qui leur avait tendu la main, à travers l'approbation de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Désormais, ces desperados sont cernés de partout. Les opérations de ratissage se multiplient, ne leur laissant aucun répit. C'est le cas, notamment dans le massif de l'Akfadou où les forces de l'Armée nationale populaire ont entrepris samedi dernier un bombardement intense. Les services de sécurité qui agissaient sur la base de renseignements fournis par des repentis, ont passé au peigne fin la région de Toudja et Beni K'sila connue pour être le nouveau quartier général du Gspc. Par ailleurs, à l'est comme à l'ouest du pays, l'étau se resserre sur les dernières poches terroristes récalcitrantes, au moment où des vagues successives d'éléments armés se rendent, avec armes et bagages, aux forces de sécurité. C'est le cas dans la région de Skikda où des familles entières de terroristes se sont rendues, alors qu'un émir et son groupe estimé à près d'une vingtaine d'éléments sont sur le point de déposer les armes. Idem pour la wilaya de Boumerdès où le procureur général avait annoncé la semaine dernière, lors d'un point de presse, que pas moins de 45 terroristes s'apprêteraient à se rendre. Il est ainsi évident qu'à l'heure où les textes régissant la charte pour la paix et la réconciliation sont promulgués et mis en oeuvre, l'Etat n'a pas failli pour autant à son devoir de poursuivre les irréductibles du Gspc jusqu'à leurs derniers retranchements. Ces derniers ont désormais la possibilité de choisir entre se rendre aux services de sécurité ou passer par les armes.